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Le Tirage du Prénom
Ce tirage permet d’avoir une vision d’ensemble sur la situation et les principales préoccupations du consultant au moment où il interroge les cartes. On a ainsi une idée des énergies qui gravitent autour de lui. Lorsqu’on l’effectue en tant que tirage général, il n’est pas nécessaire de poser une question.
Il est également possible d’avoir recours au Tirage du Prénom pour explorer un domaine de l’existence. On se concentre alors sur le domaine à examiner, et le tirage révèle les grandes dynamiques qui s’y expriment.
Cette méthode peut aussi être une aide précieuse lorsqu’on cherche à analyser une situation à travers ses racines, ses développements présents et son évolution probable compte tenu des dynamiques actuelles. Elle permet alors de mettre en relief la manière dont une situation s’est construite.
Objet
Analyse une situation à travers sa chronologie. Examiner l’un des grands domaines de l’existence. Avoir un aperçu de ce qui se passe en général autour du consultant et des principales dynamiques qui s’expriment autour de lui.
Le tirage
Après avoir mélangé et coupé les cartes, on tire autant de lames qu’il y de lettres a dans le prénom de la personne concernée. S’il s’agit d’un prénom composé, on prend en compte les deux prénoms quelle que soit leur longueur (pour Jean-Louis, on tire donc neuf cartes). On dispose les cartes en ligne devant soi dans l’ordre où elles sortent.
Par exemple, pour un prénom de six lettres :
Pour un prénom de six lettres ou plus
Si le prénom concerné par le tirage comporte six lettres ou plus, on couvre l’ensemble de la première ligne une fois comme ci-dessous :
Pour un prénom de moins de six lettres
Si le prénom comporte moins de six lettres, on couvre une fois de plus, de manière à obtenir trois couches de cartes :
Lecture et interprétation
Une fois le bon nombre de cartes tiré, on peut passer à l’interprétation dont voici les différentes étapes.
Raconter une histoire
Les cartes sont lues de gauche à droite comme si elles racontaient une histoire qui commence dans le passé, continue dans le présent, et anticipe l’évolution probable de la situation examinée. Ainsi, la ligne sur laquelle sont disposées les cartes représente le temps à la manière d’une frise chronologique sur laquelle sont placés des événements, à la différence près que dans le tirage, ceux-ci ne sont pas datés.
Repérer le passé, le présent, et l’évolution probable
Comme on peut le voir sur les schémas présentés plus haut, le passé, le présent et l’évolution probable de la situation ne sont pas délimités de manière fixe. Ceci s’explique notamment par la grande diversité que l’on peut rencontrer dans la longueur des prénoms que l’on peut avoir à explorer : chacun comporte un nombre de lettres différent, et il serait illusoire de vouloir établir un schéma pour chaque configuration.
C’est pourquoi c’est à l’interprète de déterminer quelles cartes évoquent respectivement le passé, le présent et l’évolution probable de la situation. Pour ce faire, il faut observer quels groupes de cartes contigus semblent fonctionner ensemble, c’est-à-dire déployer des thèmes communs. Par exemple, si l’on remarque que les deux premiers groupes ont une thématique très proche, on peut considérer qu’ils évoquent le passé ; si les trois suivants paraissent rompre avec ceux qui les précèdent et ceux qui leur succèdent, alors on peut là encore les associer et considérer qu’ils concernent le présent. Enfin, les derniers groupes de cartes sont lus ensemble eux aussi et dévoilent alors l’évolution probable de la situation.
Il n’est pas toujours aisé de repérer les thématiques communes à certains groupes de cartes. Cela vient avec l’habitude… et une bonne connaissance des cartes ! Cependant, voici une astuce complémentaire qui fonctionne de manière imparable : pour délimiter les différentes périodes, on regarde si certaines lames semblent rompre de manière brutale avec la précédente. Si c’est le cas, il y a fort à parier qu’il s’agit-là d’une nouvelle période ! En effet, les cartes appartenant à une même période s’inscrivent en général dans la continuité les unes des autres. Une rupture soudaine présage donc certainement d’un changement de période.
Lire les différentes couches
Comme on l’a vu, ce tirage consiste en une ligne de cartes recouverte une ou deux fois selon la longueur du prénom étudié. Afin d’en faire une bonne interprétation, il convient donc de tenir compte de cette structure.
Ainsi, on garde à l’esprit que la première ligne tirée est toujours la ligne principale (ou ligne directrice), et ce quel que soit le nombre de cartes qu’elle comporte. En d’autres termes, les cartes présentes sur cette ligne dépeignent les principaux événements et dynamiques qui s’expriment autour du consultant.
Les couches suivantes qualifient ce qui est exposé par la première couche. Par conséquent, la carte qui couvre la lame 1 qualifie la lame 1 en y apportant des précisions, et une carte appartenant à la deuxième couche qualifie (précise) toujours la lame qu’elle couvre.
On lit donc les cartes en tenant compte à chaque fois de celle qui se trouve sur la première ligne et de celle(s) qui la couvre(nt). Ces cartes sont toujours lues ensemble et ne peuvent être dissociées.
Supports à privilégier
Oracles : veiller à ce que le jeu comporte assez de cartes pour effectuer l’ensemble du tirage. L’Oracle Belline est par exemple particulièrement bien indiqué vu son grand nombre de cartes.
Tarots : il est tout à fait possible d’utiliser un tarot. Si l’on utilise un tarot de Marseille, on peut prendre les arcanes majeurs pour la première couche, puis l’ensemble des mineurs pour les couches suivantes. Ainsi, on a toujours la première couche directrice et les suivantes qui précisent le jeu. Avec un jeu de type Rider-Waite Smith, on mélange bien sûr toutes les lames.
(© Morrigann Moonshadow, le 13 mars 2011. Reproduction totale ou partielle strictement interdite.)