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Partage des contenus du Chaudron: les bonnes pratiques
Vous appréciez ce que vous lisez dans mon Chaudron et vous aimeriez partager certains articles autour de vous ? Vous êtes les bienvenus !
Le partage a toujours été et restera l’un des principaux moteurs permettant la diffusion des contenus en ligne, et c’est une pratique que l’on ne peut qu’encourager… mais pas n’importe comment ! Voici donc un rappel des règles que nul n’est censé ignorer en ce qui concerne ce que vous trouvez sur Internet en général… et, par extension, dans mon Chaudron en particulier !
Plan général :
Propriété des contenus du Chaudron de Morrigann
Partage et plagiat : ne confondez pas !
Propriété des contenus du Chaudron de Morrigann
Avant toute chose, quelques petits rappels s’imposent :
Sauf mention contraire, les contenus publiés dans mon Chaudron (textes, logos, images) m’appartiennent.
Je suis l’auteur de l’intégralité des articles que vous trouverez en ces pages. Je suis également la propriétaire légale des marques déposées Le Chaudron de Morrigann et Les Arcanes de Morrigann, ainsi que des logos qui en font l’identité visuelle.
Lorsqu’elles mettent en scène des jeux divinatoires, des méthodes de tirage, des objets ou des livres, les images (photos, éventails de cartes, schémas de tirages, etc.) qui apparaissent dans mes articles sont aussi ma propriété car je les ai créées moi-même, à moins que le contraire soit précisé dans les contenus concernés. Dans ce cas, lesdites images sont la propriété exclusive de leurs auteurs ou de leurs ayants droit.
Partage et plagiat : ne confondez pas !
Cela signifie-t-il que vous ne pouvez pas partager les contenus de mon Chaudron ? Non, bien sûr !
Toutefois, le partage des contenus est soumis à quelques règles fixées à la fois par le bon sens et par la loi qu’il convient de respecter. Pour s’assurer d’être dans les clous et de ne pas s’attirer d’ennuis, il suffit de se familiariser avec deux notions simples mais fondamentales qu’il est important de ne pas confondre : le plagiat et le partage. Voyons de quoi il s’agit !
Qu’est-ce que le plagiat ?
Éléments de définition
Pour faire simple, le plagiat désigne le fait de s’approprier, intentionnellement ou non, le travail d’autrui. Ainsi, il s’apparente à du vol (de texte, d’image, de musique, etc.).
En pratique, le plagiaire prend le travail de quelqu’un et le fait passer pour sien en omettant toute référence au créateur original. Par exemple, copier partiellement ou intégralement un article ou une image que l’on a trouvés sur Internet et publier ce contenu sur son propre blog ou site sans guillemets (pour le texte) et sans en indiquer la source avec un lien et une référence écrite (pour du texte et des images) est un plagiat. Il s’agit d’un vol et c’est puni par la loi.
Une plaie qui n’est pas sans conséquence
Malheureusement, le plagiat est monnaie courante sur Internet, et tout auteur de contenu de qualité y a régulièrement affaire. Cette pratique frauduleuse n’est pas sans conséquence pour les auteurs et pour leurs blogs ou sites, ni pour leurs lecteurs d’ailleurs, car au final ceux-ci se retrouvent aussi pénalisés par le manque de scrupules et d’honnêteté de certains.
Pour les auteurs, outre le fait que le plagiat soit vécu comme quelque chose d’extrêmement violent, il engendre une baisse de fréquentation sur leurs blogs ou sites, ce qui entraîne un moins bon référencement et une moins bonne visibilité pour leurs contenus. Il arrive également que, lassés de dépenser du temps et de l’énergie à faire valoir leurs droits en contactant les plagiaires et en déposant des plaintes en ligne pour faire retirer les contenus incriminés, les auteurs cessent de publier et ferment leurs blogs et sites.
Les lecteurs pâtissent aussi du plagiat, et ce à plusieurs niveaux. Tout d’abord, ils peuvent tomber sur des blogs et des sites en apparence de confiance mais dont les contenus sont plagiés, récupérés ailleurs sans qu’ils le sachent, et croire que ce qu’ils lisent est le travail original du webmaster qui n’est en réalité qu’un imposteur. Non seulement cela est plus que discutable en termes d’honnêteté intellectuelle, mais cela détourne les lecteurs du blog ou site de l’auteur original, qui se retrouve privé des visites qu’il aurait dû recevoir et voit le mérite qui lui revient (les visites) pour son travail aller au plagiaire qui lui n’a fourni aucun effort.
Ensuite, si à force d’être plagié l’auteur cesse de publier et ferme son blog ou son site, les lecteurs qui apprécient son travail en seront privés et ne pourront plus le suivre ou échanger avec lui. Ce sont alors parfois de précieuses sources d’information qui disparaissent à cause du manque d’honnêteté de certains.
Quant au plagiaire, il semble que celui-ci aime vivre dangereusement puisque ses actes ne sont pas non plus sans conséquence… pour lui-même ! Sur le plan légal d’abord puisqu’en agissant ainsi, il s’expose non seulement à une amende pouvant aller jusqu’à 300 000€, mais aussi à une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 3 ans (articles L335-2 et L335-3 du Code de la propriété intellectuelle). Cela fait cher le copier-coller, non ? Ensuite, en termes de légitimité et de réputation : en général, les agissements des plagiaires finissent par être découverts, soit par les auteurs eux-mêmes, soit par leurs lecteurs qui, habitués à leur style, vont les avertir de ressemblances troublantes entre les contenus originaux et leurs copies. Et si un auteur excédé par le vol à répétition de ses contenus décide de publier un article pour exposer le coupable, c’en sera fini de la réputation et de la crédibilité de ce dernier !
Qu’est-ce que le partage ?
Éléments de définition
Si le plagiat dépouille les auteurs de leur travail, le partage, lui, rend à César ce qui lui appartient.
En d’autres termes, le partage identifie systématiquement sa source (référence et lien) et met toujours l’emprunt en évidence à l’aide de guillemets (c’est ce que l’on appelle une citation). Cette démarche vise à faire connaître le travail d’autrui à ses lecteurs et non à se l’approprier.
Une pratique vertueuse
Si le plagiat est une pratique nuisible pour tout le monde, le partage, lui, est vertueux à tous les niveaux.
Comme je l’expliquais en introduction, le partage est toujours le bienvenu car il permet à un blog et à son auteur de se faire connaître. Il aide un espace en ligne à (sur)vivre et il récompense le travail fourni par son auteur car contrairement aux idées reçues, tous les blogs ne sont pas rémunérés ! Entretenir un blog, rédiger des articles, faire les images, répondre aux commentaires et aux courriels requiert beaucoup de temps et de travail. Voir celui-ci récompensé par le partage des contenus et par conséquent leur diffusion auprès du plus grand nombre est la plus belle gratification qu’un auteur puisse espérer car c’est ainsi qu’il récolte le fruit de ses efforts… et cela l’encourage à continuer de publier et d’échanger avec ses lecteurs !
Côté visiteurs, les bénéfices sont aussi de taille puisqu’ils trouveront ces contenus de qualité plus facilement en raison de leur meilleur référencement. Ils pourront alors profiter d’une plus grande richesse d’informations et d’un espace de navigation plus sûr en termes d’authenticité et d’originalité des contenus puisque la paternité de ces derniers sera identifiée par des références précises. Leur expérience globale s’en verra nettement améliorée.
Et pour les auteurs des autres blogs et sites ? Là aussi, tout le monde y gagne ! En identifiant précisément leurs sources, ils gagneront en crédibilité, en légitimité, et seront dignes de la confiance que leur accorderont leurs lecteurs. En outre, citer leurs sources enverra un message positif à leurs lecteurs : cela montrera qu’ils ont fourni un travail consciencieux en rédigeant leurs contenus car en prenant le temps d’effectuer des recherches et d’identifier leurs sources, ils auront fait preuve de rigueur et d’honnêteté intellectuelle… ce qui sera tout à leur honneur ! Voilà qui leur offrira une bonne réputation et qui leur attirera davantage de lecteurs !
Partage de contenus : adoptez les bons réflexes !
Comment faire pour identifier correctement la source d’un contenu que l’on souhaite partager ou que l’on a utilisé dans la rédaction de son propre travail ? Rassurez-vous, il n’y a là rien de bien compliqué : il ne s’agit que de codes à respecter. L’avantage ? Ils sont simples à maîtriser et à mettre en œuvre… et ils sont universels !
Connaissez-vous les normes MLA ?
Il s’agit de codes bien définis et universels, qui sont utilisés à l’international. Ces normes ont été d’abord fixées à l’usage des chercheurs et des universitaires qui, dans leurs travaux, ont besoin d’identifier leurs sources de façon claire et précise (ce sont les notes que vous trouvez dans les publications en bas de page ou en fin de section, et en références bibliographiques). Puisque la recherche se nourrit dans un corpus de sources sans limite de langue, il était important que soient définis des codes valables à l’international, qui seraient donc compris par tous. C’est ce à quoi s’est attelée la Modern Language Association et c’est ainsi qu’est né en 1977 le MLA Handbook for Writers of Research Papers de Joseph Gibaldi.
Cet ouvrage régulièrement mis à jour énumère les différents cas de figure en fonction du type de matériau que l’on cite ou auquel on fait référence dans ses travaux. Ces normes sont d’ailleurs celles que j’ai appliqué dans mes travaux de recherche universitaire et que je continue d’appliquer systématiquement dans mes articles lorsque j’y inclus des citations ou que je donne des références d’ouvrages. Je me limiterai ici à ce qui nous intéresse : comment se référer à du contenu en ligne, quel que soit le type de support sur lequel on travaille.
Normes MLA : forme générale
L’usage des normes MLA et le respect de la propriété intellectuelle ne se limitent cependant pas aux chercheurs et aux universitaires. Dès lors que l’on évoque un travail ou une idée dont on n’est pas l’auteur, tout le monde est concerné ! Des écoliers aux media traditionnels en passant par les webmasters, les blogueurs et les autres, toute personne qui utilise d’une manière ou d’une autre du contenu (quel qu’il soit) dont elle n’est pas l’auteur est concernée, et les normes MLA sont le moyen le plus sûr pour identifier ses sources et pour partager du contenu.
En règle générale, la mention d’une source est structurée toujours de la même manière. Elle présente toutes les informations nécessaires à l’identification du type de source utilisé et se divise en trois grands blocs qui sont (ici pour un livre) :
Prénom NOM de l’auteur. Titre. Lieu de publication : nom de la maison d’édition, année de publication.
Remarques :
-
- pour le nom de l’auteur, on écrit toujours le nom de famille en petites majuscules si l’on utilise un logiciel de traitement de texte, ou en majuscules si l’on écrit à la main ou si l’on n’a pas la possibilité d’utiliser les petites majuscules (sur Internet, par exemple) ;
- le titre de l’ouvrage cité (livre, magazine, journal, site ou blog Internet, etc.) est toujours indiqué en italiques, sauf dans un travail manuscrit où il n’est pas possible d’en utiliser. Dans ce cas, on souligne le titre ;
- le lieu de publication est la ville (ou les villes) dans laquelle se trouve la maison d’édition. Cette information apparaît dans les toutes premières pages des livres (celles qui contiennent les informations légales).
À ces éléments peuvent s’ajouter d’autres informations selon les besoins comme plusieurs noms d’auteurs pour un ouvrage rédigé en collaboration, le nom de la personne qui a supervisé l’ouvrage s’il s’agit d’une publication collective (on note alors Alain PROVISTE [éd.]), le numéro de l’édition s’il s’agit d’un ouvrage qui a connu plusieurs rééditions, c’est-à-dire plusieurs révisions (dans ce cas, si l’on a utilisé par exemple la troisième édition d’un ouvrage, on note : année de publication originale [3e édition, année de la troisième édition]). Dans tous les cas, on cherche à être le plus précis possible afin de rendre la source et la version utilisée facilement identifiables. À noter : les titres des livres sont toujours en italiques.
Et les contenus en ligne ?
On en distingue principalement deux grands types : le contenu dit « fixe » et le contenu qui relève du périodique. Par exemple, un site est constitué de pages, qui sont un contenu fixe où ne figure pas de date de publication (sauf éventuellement pour mentionner la dernière mise à jour du contenu), tandis qu’un blog est constitué d’articles, qui eux sont datés, classés par ordre chronologique et qui se déplacent sur la page d’accueil à chaque nouvelle publication.
Voyons comment ces éléments s’illustrent à travers deux exemples concrets.
Faire référence à une page
Admettons que vous souhaitiez faire une référence à la page « Consultations par téléphone » de mon site, que vous avez visitée pour la dernière fois le 29 septembre 2023. Il s’agit d’un contenu fixe qui se présentera comme ceci sur un support papier :
Morrigann MOONSHADOW. « Consultations téléphoniques ». Les Arcanes de Morrigann <https://www.lesarcanesdemorrigann.com/consultations/me-consulter/par-telephone/> (dernière visite le 29.09.2023).
et comme cela dans une publication en ligne :
Morrigann MOONSHADOW. « Consultations téléphoniques ». Les Arcanes de Morrigann (dernière visite le 29.09.2023).
On retrouve les mêmes informations dans les deux cas, mais intégrées différemment car on s’adapte au format que l’on utilise. Le nom de l’auteur (avec le nom de famille toujours en majuscules), le titre de la page (entre guillemets), le nom du site (toujours en italiques), l’url et la date de la dernière visite sont présents dans les deux cas. Cependant, l’url (l’adresse exacte où trouver la page) apparaît en toutes lettres dans le premier cas puisque s’agissant d’un support papier, un lien n’aurait aucun intérêt (l’adresse ne serait pas visible et le lien ne serait pas cliquable). Dans le second cas, l’adresse en toutes lettres alourdirait le texte de façon inutile, c’est pourquoi on l’intègre directement sur le titre de la page citée.
On note enfin la présence de la date de dernière consultation de la page en question. Cette information est très utile car elle atteste que la page citée contenait bien les informations que l’on a utilisées au moment d’y faire référence. En l’indiquant, on admet la possibilité d’une mise à jour ultérieure à cette visite et donc d’une éventuelle modification de contenu qui pourrait expliquer pourquoi le visiteur qui s’y rend pourrait ne pas y trouver les informations auxquelles on fait allusion.
Faire référence à un article de blog
Admettons à présent que vous souhaitiez citer l’article « Réagir au plagiat sur Internet » présent dans mon Chaudron, que vous avez visité pour la dernière fois le 29 septembre 2023. Il s’agit d’un contenu périodique qui se présentera comme ceci sur un support papier :
Morrigann MOONSHADOW. « Réagir au plagiat sur Internet ». Le Chaudron de Morrigann, 03.06.2016 <https://www.le-chaudron-de-morrigann.com/the-wheel-turns/reagir-au-plagiat-sur-internet/> (dernière visite le 29.09.2023).
et comme cela dans une publication en ligne :
Morrigann MOONSHADOW. « Réagir au plagiat sur Internet ». Le Chaudron de Morrigann, 03.06.2016 (dernière visite le 29.09.2023).
On retrouve ici les mêmes éléments que précédemment (auteur, titre de l’article entre guillemets, nom du blog en italiques, date de dernière visite), à ceci près que l’on a ajouté la date de publication de l’article comme dans une référence classique. On note toutefois que le format de date peut varier en fonction de la zone géographique. Ici, la référence est rédigée en français ; les dates suivent donc le format utilisé en français, à savoir JJ.MM.AAAA. Si en revanche j’écrivais une référence en anglais américain, les dates suivraient le format américain, qui est MM.JJ.AAAA. Pensez-y si vous consultez des sites et blogs américains ou si vous vous adressez à un public américain !
Partager les contenus du Chaudron…
Maintenant que tous les grands principes sont posés et que vous êtes incollables (ou presque !) sur les questions de plagiat, de partage, et sur les normes MLA pour citer des contenus en ligne, passons à la pratique ! J’ai répertorié ci-dessous les principaux cas de figure qui peuvent se présenter à vous. Cependant, il est possible que certaines situations aient été omises. Si c’est le cas, n’hésitez pas à me le dire et je compléterai cette liste !
N.B. : Les exemples ci-dessous concernent les articles du blog en particulier, mais la méthodologie s’applique à tout contenu en ligne en général. Vous pourrez donc appliquer ces normes à n’importe quel site/blog ! Pour les pages, il vous suffira simplement d’adapter la référence comme expliqué plus haut.
… sous forme de citation
Une citation est un court extrait de texte que l’on insère dans son texte, que ce soit pour alimenter le propos, le compléter, ou commenter une ou plusieurs idée(s) véhiculée(s) par ladite citation. La citation est un emprunt, certes, mais elle doit être clairement identifiée en tant que tel.
C’est pourquoi une citation doit se conformer à trois principes très simples. Ainsi, elle doit :
-
- être la plus courte possible ;
- apparaître entre guillemets ou en exergue dans le texte ;
- être référencée.
Par exemple, vous souhaitez citer un extrait de mon article « Réagir au plagiat sur Internet » (encore lui !).
Citation courte
Vous pouvez tout simplement insérer la citation dans votre corps de texte, entre guillemets et indiquer la source dans une note. Cela donnera :
Dans son article expliquant quelles solutions se présentent lorsqu’on est victime de plagiat, Morrigann Moonshadow explique à propos de la propriété intellectuelle : « En France comme dans d’autres pays, le droit d’auteur est un droit tacite : il s’applique dès qu’une œuvre est produite, et l’auteur en est automatiquement reconnu comme le propriétaire légal »[1].
[1] Morrigann MOONSHADOW. « Réagir au plagiat sur Internet ». Le Chaudron de Morrigann, 03.06.2016 (dernière visite le 29.09.2023).
Pour en voir un exemple en contexte, je vous invite à consulter cet article, dans lequel je cite plusieurs ouvrages.
Citation longue
Dans le cas d’une citation longue (mais dont la longueur doit tout de même rester raisonnable !), il convient de mettre le texte en exergue afin qu’il se détache du reste. Par exemple :
Morrigann Moonshadow développe ce qu’est le plagiat :
Dès lors que l’on utilise un contenu qui n’est pas original (i.e. dont on n’est pas le créateur), il est impératif d’en identifier la source de manière visible et précise. De la même manière, on s’interdira de reprendre un article dans son intégralité, que l’on en cite la source ou non : le visiteur doit être renvoyé à la publication originale, car c’est la seule forme de reconnaissance que peut obtenir l’auteur. À moins bien sûr que ce dernier n’ait donné son accord écrit, que l’on aura pris soin de lui demander au préalable.[1]
[1] Morrigann MOONSHADOW. « Réagir au plagiat sur Internet ». Le Chaudron de Morrigann, 03.06.2016 (dernière visite le 29.09.2023).
Ici, les guillemets ne sont pas requis car l’emprunt est signalé visuellement. Les autres éléments (appel de note, note) sont quant à eux bien présents.
Peut-on tronquer le texte cité ?
Oui, mais pas n’importe comment ! Toute coupe dans le texte cité doit être signalée car cela constitue une modification de l’original. On utilise des points de suspensions entre crochets pour indiquer que le passage cité n’est pas présenté dans son intégralité : […]. Attention à ne pas en abuser toutefois, car il ne faut pas dénaturer le propos du texte original !
Par exemple, vous souhaitez citer un passage mais ne garder que ce qui est essentiel à votre travail. Admettons que vous ne souhaitiez pas garder la précision entre parenthèse de la première phrase du dernier exemple. Voilà comment cela se présente :
« Dès lors que l’on utilise un contenu qui n’est pas original […], il est impératif d’en identifier la source de manière visible et précise. »[1]
[1] Morrigann MOONSHADOW. « Réagir au plagiat sur Internet ». Le Chaudron de Morrigann, 03.06.2016 (dernière visite le 29.09.2023).
Comme vous pouvez le voir, la parenthèse a été remplacée par […] pour indiquer la modification apportée. Le reste (guillemets, appel de note, note) ne change pas.
… sur un support physique
Il se peut que vous soyez amenés à citer un contenu en ligne dans un livre, un travail scolaire ou universitaire, dans la presse (format papier), etc. Ici, impossible d’insérer des liens sur le texte de votre note de référence car ils ne seront ni lisibles, ni cliquables, et s’avéreront donc inutiles.
Dans ce cas, il faut donner la référence complète avec la transcription de l’url. Admettons que vous souhaitiez citer mon article sur la légende de Tam Lin. Cela donnera :
Morrigann MOONSHADOW. « Conte d’Halloween : la légende de Tam Lin ». Le Chaudron de Morrigann, 25.10.2009 <https://www.le-chaudron-de-morrigann.com/vie-sorciere/conte-halloween-tam-lin/> (dernière visite le 29.09.2023).
Ceci vaut à la fois pour les notes de bas de pages qui accompagnent les références en contexte et les citations, ainsi que pour les références bibliographiques.
… dans un courriel
Vous avez trouvé sur ce blog quelque chose qui pourrait intéresser quelqu’un que vous connaissez ? Envoyez-lui un courriel ! C’est simple, rapide, et efficace !
Voici un court exemple :
Coucou !
L’autre jour, tu m’as dit que tu t’intéressais au folklore écossais. Regarde ce que j’ai trouvé !
Ici, le lien est inséré sur le texte… tout simplement !
Si vous ne savez pas comment faire ou si votre boîte mail ne vous propose pas cette option (cela peut arriver !), la solution est de copier-coller l’adresse de l’article (ou de la page) concerné :
Coucou !
L’autre jour, tu m’as dit que tu t’intéressais au folklore écossais. Regarde ce que j’ai trouvé : https://www.le-chaudron-de-morrigann.com/vie-sorciere/conte-halloween-tam-lin/
Ici, l’url de l’article ou de la page suffit.
… sur votre site ou votre blog
La règle est simple : dès lors que l’on utilise une idée qui n’est pas la nôtre ou une information que l’on a trouvée ailleurs, il est impératif d’identifier clairement ses sources (guillemets, appels de notes, notes, références bibliographiques).
Tout ce qui concerne les citations ayant déjà été détaillé plus haut, je n’y reviendrai pas ici, mais vous pouvez en voir un exemple dans cet article. Dans tous les cas, n’oubliez jamais la règle d’or : on ne cite que de courts passages d’une page ou d’un article. Il n’est pas permis de prendre l’intégralité ou un long passage d’une page ou d’un article pour les mettre sur son site ou son blog… même en précisant la source ! Citer la source ne doit pas devenir un prétexte pour piller ladite source !
Si un article vous a servi, d’une manière ou d’une autre, à la création de vos propres contenus, la référence se présente comme ceci :
Morrigann MOONSHADOW. « Conte d’Halloween : la légende de Tam Lin ». Le Chaudron de Morrigann, 25.10.2009 (dernière visite le 29.09.2023).
Et dans le cas d’une page :
Morrigann MOONSHADOW. « Consultations des Sabbats – Le principe ». Les Arcanes de Morrigann (dernière visite le 29.09.2023).
Comme on peut le voir, dans ces deux cas de figure les normes sont celles expliquées plus haut.
Si dans votre corps de texte vous recommandez à vos visiteurs la lecture d’un article ou d’une page qui se trouve sur un blog ou site autre que le vôtre, il vous suffit d’insérer le lien en question directement dans votre texte. Par exemple :
Nous sommes en octobre, et Samhain sera bientôt là. Si vous vous intéressez à la cartomancie, ce tirage spécial pourrait vous plaire.
En bonus, n’oubliez pas de donner un titre à votre lien (le texte qui s’affiche au-dessus du lien lorsqu’on le survole avec la souris) : cela contribuera à améliorer à la fois votre référencement et celui du blog ou site vers lequel renvoie le lien. Tout le monde y gagne !
… sur les réseaux sociaux
En général, deux grands cas de figure se présentent : soit vous attirez l’attention de vos abonnés sur l’existence d’un contenu (page, article, etc.), soit vous écrivez un texte dans lequel vous citez un court extrait d’une page ou d’un article. Détaillons les deux options.
Vous attirez l’attention de vos abonnés sur l’existence d’un contenu
S’il s’agit de recommander un article, une page, un blog ou un site à vos abonnés, il vous suffit d’en faire apparaître le lien. La plupart du temps, le réseau social que vous utilisez affichera une miniature représentative de la publication que vous mettez en avant qui en inclura le titre. Vos abonnez n’auront alors qu’à cliquer dessus pour y accéder. En termes de texte, cela donne :
Vous êtes à la recherche de contes et de légendes propres à la période de Samhain/Halloween ? Regardez ce que j’ai trouvé : https://www.le-chaudron-de-morrigann.com/vie-sorciere/conte-halloween-tam-lin/
Le lien s’affichera selon les paramètres définis à la fois sur le site d’origine et sur le réseau social.
Vous citez un court extrait d’une page ou d’un article
Si votre publication contient une citation, alors les règles relatives aux citations s’appliquent. Pour rappel, vous devez mettre le texte emprunté entre guillemets et indiquer l’adresse de l’article ou de la page où vous avez trouvé ce texte. Par exemple :
À propos de la nuit d’Halloween, durant laquelle se déroule une partie du conte Morrigann Moonshadow explique : « c’est la seule nuit où le monde des Fées est accessible à Janet, ce qui lui permet de sauver Tam Lin. Ceci est dû à l’affinement du voile qui sépare les deux mondes (humain et l’Autre Monde). » (https://www.le-chaudron-de-morrigann.com/vie-sorciere/conte-halloween-tam-lin/)
Là encore, les paramètres définis par le site ou le blog en question et le réseau social que vous utilisez décideront de la manière dont le lien s’affichera (la plupart du temps, il prend la forme d’une vignette).
… dans une vidéo
Vous pouvez également bien sûr faire référence aux contenus d’un blog ou d’un site dans vos vidéos. Dans tous les cas, veillez à rendre le matériau de base facilement accessible et visible !
Pour cela, vous devez citer clairement votre source (nom de l’auteur, nom du site ou du blog, titre de la page ou de l’article si applicable) dans votre vidéo d’une part, et inscrire les références précises dans la description de la vidéo. Par exemple :
Sources :
Morrigann MOONSHADOW. « Conte d’Halloween : la légende de Tam Lin ». Le Chaudron de Morrigann, 25.10.2009 <https://www.le-chaudron-de-morrigann.com/vie-sorciere/conte-halloween-tam-lin/> (dernière visite le 29.09.2023).
Si vous en avez la possibilité (ou si vous savez comment faire), rendez le titre de l’article ou de la page cliquable en y insérant un lien avec l’adresse afin d’alléger le texte et de faciliter la lecture. Par la même occasion, vous améliorerez votre référencement (les liens sont toujours appréciés des plateformes et des moteurs de recherche) et celui du blog ou du site évoqué ! Encore une fois, tout le monde y gagnera !
… dans un document sonore
Dans le cas d’un document sonore (radio, podcast, etc.), on procède comme pour une vidéo selon les possibilités qui sont offertes par le support de diffusion utilisé. Dans tous les cas, il reste indispensable d’énoncer clairement la source à l’oral (auteur, nom du blog ou du site, titre de l’article ou de la page si applicable) afin que les auditeurs puissent y accéder s’ils le souhaitent.
Si le support de diffusion que vous utilisez vous le permet, détaillez vos sources par écrit en description de votre émission de radio, podcast, etc. :
Sources :
Morrigann MOONSHADOW. « Conte d’Halloween : la légende de Tam Lin ». Le Chaudron de Morrigann, 25.10.2009 <https://www.le-chaudron-de-morrigann.com/vie-sorciere/conte-halloween-tam-lin/> (dernière visite le 29.09.2023).
Là encore, si vous en avez la possibilité (ou si vous savez comment faire), rendez le titre de l’article (ou de la page) cliquable. Cela facilitera la lecture d’une part, et cela améliorera votre référencement d’autre part (de même que celui du blog ou site source). Comme d’habitude, tout le monde y gagne !
Vous voilà désormais incollables (ou presque !) sur les bonnes pratiques en termes de partage de contenus en ligne, qu’ils appartiennent à mon blog et mon site… ou à tout autre espace en ligne ! En les respectant, vous vous assurez d’éviter de vous rendre coupables de plagiat… et vous évitez les ennuis relationnels et juridiques !
Comme on a pu le voir, avec le plagiat, tout le monde est perdant : les auteurs, les lecteurs… et même les plagiaires ! Tandis que si l’on maîtrise les codes du partage, on adopte le principe vertueux du gagnant-gagnant à tous les niveaux !
Enfin, adopter les bons réflexes vous permettra très certainement d’échanger avec les auteurs que vous citez, et même de tisser des liens avec eux. Et, qui sait ? Il se peut que certains d’entre eux (dont moi !) déposent un petit mot gentil dans votre boîte mail pour vous remercier de mentionner leur travail ou qu’ils commentent vos articles en y apportant quelques éléments complémentaires lorsque ceux-ci pourraient enrichir la discussion. C’est tout de même plus sympa que de recevoir un courriel ou une lettre recommandée vous mettant en demeure de retirer un contenu utilisé de façon illégitime et illégale, non ?
Malgré tout le soin que j’ai apporté à la rédaction de cette page, il est fort possible que des informations dont vous avez besoin aient été omises. Si tel est le cas, contactez-moi et je vous répondrai avec plaisir !
N’hésitez pas non plus à me contacter pour toute précision ou si vous avez besoin d’aide pour structurer vos références ! Je serai toujours ravie de vous aider !
(© Morrigann Moonshadow, le 10 octobre 2023. Reproduction partielle ou totale strictement interdite.)