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Qui suis-je?
Se présenter n’est jamais un exercice facile pour qui n’apprécie pas forcément de se mettre en avant ou n’en a pas l’habitude. Je vais toutefois faire de mon mieux pour vous aider à me connaître un peu et à savoir à qui vous avez affaire en visitant ces pages. Si vous vous demandez qui je suis, les quelques éléments ci-dessous devraient répondre à la plupart de vos interrogations !
Une passionnée de cartomancie et d’ésotérisme…
Ma rencontre avec la cartomancie
Attirée par l’ésotérisme depuis mon plus jeune âge, j’ai commencé à titrer les cartes durant l’année de mon entrée au collège. Mon premier jeu fut le Petit Lenormand (éditions Carta Mundi), qui m’avait été offert un peu par hasard.
À cette époque (c’était il y a plus de trente ans !), l’accès à l’information n’était pas aussi aisé qu’aujourd’hui (Internet n’existait pas pour le grand public) ; pire encore, la pratique des arts divinatoires autrement qu’à des fins de divertissement n’était pas autorisée par la loi. Aussi, il était difficile de trouver des ouvrages sérieux sur le sujet, et apprendre en autodidacte relevait quelque peu du parcours du combattant. Cependant, j’ai toujours été curieuse et persévérante de nature. C’est pourquoi je me suis obstinée à comprendre les fonctionnements du Petit Lenormand avec l’outil dont je disposais : le petit livret accompagnateur inclus dans la boîte. Inutile de dire que les premiers essais furent loin d’être concluants tant les indications du livret étaient (et sont toujours) cryptiques.
Je me suis néanmoins accrochée car j’étais persuadée que les explications du livret devaient me permettre de réaliser le tirage qui y était présenté (je vous avais dit que j’étais persévérante !). J’ai donc décidé de reconstituer devant moi le tirage donné en exemple et de reprendre l’interprétation du livret pas à pas, en prenant le temps de situer chaque carte au fur et à mesure des explications. Et la lumière fut ! Je ne le savais pas encore à l’époque (je ne l’ai appris que bien plus tard), mais je venais de comprendre l’une des techniques de lecture de la méthode de tirage la plus complexe propre au Petit Lenormand !
Premiers essais… et résultats concluants !
Fière d’avoir enfin compris comment fonctionnait le jeu que j’avais entre les mains, je me suis entraînée avec le seul et unique tirage que je savais faire, d’abord sur moi-même, puis sur mes proches. Les résultats étaient saisissants et plus le temps passait, plus j’aimais tirer les cartes car grâce à elles je pouvais apporter une aide réelle autour de moi. Mon jeu ne me quittait pas et il m’accompagnait même au collège puis au lycée, où je m’exerçais à l’abri des regards indiscrets (du moins le pensais-je) dans les couloirs pendant les récréations et les temps de repas. Seuls les enseignants passaient par-là à ces moments-là et quelle ne fut pas ma surprise lorsque certains, curieux de savoir ce que je faisais, vinrent discuter avec moi et me demandèrent de leur faire un tirage ! Ce type d’expérience devint habituel, si bien que certains avaient coutume de me demander discrètement à la fin de leur cours si j’avais mon jeu avec moi et si je voulais bien passer les voir pendant la récréation !
Inutile de dire que j’acceptais à chaque fois et que, compte tenu du caractère personnel voire intime de ce que je découvrais dans leurs tirages, je restais muette comme une tombe et gardais leurs secrets précieusement sans jamais les divulguer. Il arrivait régulièrement que mes tirages touchent des points sensibles et qu’ils fassent remonter des émotions fortes (j’avais toujours un paquet de mouchoirs avec moi au cas où !), mais ils apportaient toujours des réponses à leurs questions et de précieux éléments qui leur permettraient de nourrir leur réflexion. Certains y ont même trouvé de quoi concrétiser d’importants projets de vie !
La construction de mon approche et de ma pratique de la cartomancie
Si mes années collège et lycée ont été l’occasion de découvrir la pratique de la cartomancie et de faire mes premières armes en effectuant des tirages pour des inconnus aussi bien que pour des personnes de mon entourage, cela ne m’a pas empêchée de me poser des questions sur ce que je faisais, comment et pourquoi cela fonctionnait, et de m’interroger sur les limites morales et techniques de la cartomancie.
Au cours de ces années, l’accès à différents jeux divinatoires et ouvrages sur la cartomancie est aussi devenu plus facile en raison de l’assouplissement de la législation au sujet de la pratique de cet art. Voilà qui a contribué à satisfaire ma curiosité et mon besoin d’approfondissement, mais qui les a aussi alimentés. C’est à cette époque que j’ai commencé à diversifier mes supports, apprenant à manipuler le tarot de Marseille ainsi que certains oracles (dont le Belline) et d’autres jeux de tarots qui abordaient les mythologies égyptiennes, celtiques, etc. Ce fut le début d’une collection qui encore aujourd’hui n’en finit pas de se développer ! Côté livres, là aussi j’ai pu m’alimenter auprès des auteurs français, tant sur le tarot de Marseille que sur le Petit Lenormand, en passant par l’oracle Belline.
Le « grand déclic », toutefois, se fit à l’université. Lorsque j’y suis entrée, la cartomancie faisait déjà partie de moi depuis déjà plusieurs années et bien que j’aie beaucoup progressé dans ma pratique, je n’avais pas toutes les réponses aux questions que je me posais au sujet de cette discipline. La vie faisant parfois bien les choses comme si elle avait ses propres plans bien avant qu’on ne voie les événements se profiler à l’horizon, ma passion pour les langues en général et pour l’anglais en particulier m’avait poussée à m’inscrire en filière L.L.C.E. Anglais (Langues, Littératures et Civilisations Étrangères), où je suis rapidement devenue bilingue, ce qui m’a donné accès à un corpus encore plus vaste en termes d’ouvrages sur la cartomancie et de supports divinatoires.
C’est ainsi que j’ai découvert le Rider-Waite Smith Tarot et toute cette tradition divinatoire avec laquelle j’ai eu dès le départ plus d’affinités qu’avec le tarot de Marseille (que je continue d’apprécier et d’utiliser, ne vous méprenez pas !), mais aussi des auteurs anglophones qui sont des références en matière de tarot et de cartomancie en général et de Rider-Waite Smith Tarot en particulier. Arthur Edward Waite bien sûr, mais aussi Mary K. Greer, Rachel Pollack, Ruth Ann et Wald Amberstone, Christiana Gaudet et bien d’autres encore (ou du moins leurs ouvrages) ont alors élu résidence dans ma bibliothèque. La lecture attentive de leurs écrits m’a permis de trouver enfin des réponses à certaines des questions que je me posais et en a aussi suscité d’autres, qui n’ont trouvé de réponses qu’à la lumière des recherches que j’ai effectuées lorsque mon parcours universitaire m’a conduite à me spécialiser en Études Médiévales Anglaises (voir plus bas).
Mon chemin personnel et mon parcours académique m’ont permis de comprendre les fonctionnements de la cartomancie et de structurer ma pratique de façon à la rendre rationnelle, logique et raisonnée, forte d’un code éthique strict. Bien sûr, l’accessibilité d’Internet m’a aidée à confronter les points de vue, à approfondir mes recherches et ma compréhension des choses, à découvrir d’autres grandes références du monde de la cartomancie (auteurs, professionnels, artistes)… et à agrandir encore et toujours ma collection de jeux divinatoires !
De la passion à la profession
Vous l’avez compris, au fil du temps ma passion pour la cartomancie n’a cessé de se développer et a pris une place importante dans ma vie. Ayant toujours aimé partager le fruit de mes recherches (et ayant été formée en ce sens), j’échangeais avec les personnes que je rencontrais et qui étaient intéressées par la cartomancie ou curieuses d’en apprendre davantage à ce sujet. Depuis ma découverte de cette discipline, j’avais aussi réalisé de nombreux tirages pour mon entourage aussi bien que pour des inconnus et j’avais aidé ceux qui me le demandaient à apprendre à utiliser leurs cartes.
C’est donc tout naturellement que le blog que j’avais créé en 2006 (celui que vous êtes en train de lire !) s’est peu à peu orienté vers les sujets que j’étudiais assidûment et qui me tenaient à cœur tels que la cartomancie, l’ésotérisme et la Wicca. Sont venus l’alimenter des articles de fond sur la cartomancie, des méthodes de tirage créées par mes soins, des critiques de jeux et de livres, ainsi que de nombreux échanges avec les lecteurs de passage et les habitués.
Quelques années plus tard, forte d’une solide expérience de la recherche et de l’enseignement dans le supérieur d’une part et vivement encouragée par mon entourage, mes consultants et élèves ainsi que des professionnels d’autre part, j’ai enfin sauté le pas et professionnalisé ma pratique de la cartomancie. C’est ainsi qu’est née mon entreprise, Les Arcanes de Morrigann, à travers laquelle je propose depuis 2012 une cartomancie raisonnée, rationnelle et structurée, héritée de mon parcours et de mes travaux de recherche.
… dotée d’une formation universitaire poussée…
Ma pratique de la cartomancie ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans la formation universitaire que j’ai suivie… et moi non plus, d’ailleurs !
L’étude approfondie de la langue anglaise
Comme je l’évoquais plus haut, après le lycée j’ai intégré la filière L.L.C.E. Anglais (Langues, Littératures et Civilisations Étrangères) à l’université, ce qui m’a permis d’étudier la langue anglaise (ou, devrais-je dire, les langues anglaises) sous toutes les coutures et dans toutes ses nuances, et de devenir bilingue au passage. Au-delà de la langue, ces années m’ont appris à comprendre les différents systèmes de pensée et les mentalités anglophones, mais aussi à analyser et à comprendre en profondeur les textes littéraires et civilisationnels qui étaient portés à notre attention.
C’est ainsi que j’ai pu avoir accès à mes auteurs préférés dans leur version originale (Edgar Allan Poe, Charles Dickens, Mark Twain, Oscar Wilde, Robert Louis Stevenson, Mary Shelley, bien sûr, mais aussi Agatha Christie et Sir Arthur Conan Doyle, ou encore Stephen King) et d’en découvrir d’autres, dont certains allaient me marquer profondément comme Paul Auster ou Salman Rushdie. C’est là aussi que j’ai (re)fait connaissance avec J.R.R. Tolkien, dont j’avais lu Bilbo le Hobbit à l’école primaire. Y avoir accès en version originale fut une révélation bien avant qu’il soit question des films, et j’ai décidé de consacrer mes travaux de recherche principaux aux œuvres de cet auteur, là encore bien avant que le monde universitaire ne s’y intéresse largement. Je l’ignorais encore, mais je venais de m’engager dans une voie qui allait se révéler décisive pour moi par la suite !
Études Médiévales Anglaises et recherche
Après une Maîtrise sur Tolkien, j’ai eu la chance de tomber sur un séminaire de D.E.A. d’Études Médiévales Anglaises à la Sorbonne (Paris IV) qui explorait les inspirations médiévales de Tolkien en général et dans ses œuvres sur la Terre du Milieu en particulier. N’en croyant pas mes yeux, je m’y suis inscrite avec un sujet de recherche qui reflétait deux de mes passions et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, j’ai su que j’avais trouvé ma place, bien que je ne mesurais pas encore à quel point.
Une fois mon D.E.A. brillamment obtenu, j’ai poursuivi en Doctorat, toujours en Études Médiévales Anglaises et toujours à Paris IV, avec un sujet de thèse qui s’inscrivait dans le prolongement de celui de mon mémoire de D.E.A.. En approfondissant les recherches que j’avais esquissées pendant mon D.E.A., je confirmais ma qualité d’angliciste médiéviste, c’est-à-dire de spécialiste du monde médiéval anglais dans ses multiples aspects (langues, littératures, civilisations, mythes et mythologies, etc.).
Mes sept années de Doctorat furent consacrées à l’étude approfondie de certaines thématiques chez Tolkien qui prennent racine dans le monde médiéval anglais. J’ai donc étudié en profondeur les questions relatives aux fonctionnements du mythe et des mythologies, mais aussi les littératures, civilisations et mythologies des Celtes, des Germano-Scandinaves, des Finnois, ainsi que celles des univers vieil- et moyen-anglais, qui sont mes domaines de spécialité, de même que la littérature de fantasy et ses mécanismes. Je suis donc une chercheuse reconnue, et j’ai dans ces domaines plusieurs publications scientifiques (dont certaines aux CNRS Éditions) et communications dans des colloques internationaux et conférences à mon actif.
Un parcours enrichissant au-delà de mes espérances
Si ces années de travail acharné et minutieux ne m’ont pas permis de terminer mes travaux (la vie a parfois d’autres projets), elles ont été formatrices à bien des niveaux car elles m’ont apporté bien plus que ce que j’étais venue y chercher au départ. Tout au long de mes études, je me suis construite et j’ai également construit ma pratique de la cartomancie.
La maîtrise de la langue anglaise et la compréhension approfondie de ses mécanismes, de même que l’analyse littéraire et l’étude des aspects civilisationnels m’ont permis non seulement d’avoir accès aux ouvrages qui font autorité dans le domaine de la cartomancie et de les comprendre en profondeur, mais aussi de mieux comprendre les cartes et les mécanismes qui les régissent car certains des outils d’analyse sont communs à la linguistique, à la littérature, à la civilisation… et aux cartes ! Mon expérience de la recherche m’a quant à elle appris à développer un esprit critique affûté, à évaluer la qualité des sources auxquelles je peux être confrontée, et bien sûr à construire des analyses structurées et approfondies.
Par ailleurs, mes domaines de spécialité m’ont aidée à comprendre les cartes alors que je ne m’y attendais pas. En effet, étudier les questions relatives aux aspects structurels et fonctionnels du mythe et des mythologies m’a permis de comprendre les différentes visions du Monde que concevaient les peuples anciens ainsi que les systèmes spirituels adoptés par chacun. En outre, l’étude des mythologies à travers les textes relatant les récits qui les ont forgées m’a conduite à comprendre l’importance et la portée des symboles dans ces contextes bien sûr, mais aussi dans l’utilisation qu’en faisaient les populations concernées au quotidien, ce qui m’a éclairée quant à la manière dont ils sont employés dans les jeux divinatoires.
Enfin, baigner dans ces mythologies et m’imprégner de leur approche du Monde m’a permis de me trouver. En étudiant les mythes, les légendes, les aventures des dieux et des héros, mais aussi le folklore, j’ai trouvé beaucoup d’affinités avec ma propre vision du Monde sur le plan sacré, et j’ai pu consolider mes connaissances sur les runes, que je manipulais depuis presqu’aussi longtemps que les cartes. Chemin faisant, j’ai découvert que je n’étais pas la seule à avoir adopté une vision du Monde proche de celles des Celtes, des Germano-Scandinaves et des Finnois. Cherchant à en savoir plus à ce sujet, j’ai découvert la Wicca, une tradition spirituelle vaste et aux multiples visages dans laquelle je me suis retrouvée. J’ai d’ailleurs été amusée de voir que le terme wicca est emprunté au vieil-anglais, langue que j’étudiais depuis des années ! Joli clin d’œil, non ?
Je me suis donc familiarisée avec la Wicca, ses nombreuses traditions et ses principes et là encore, un grand nombre d’ouvrages à rejoint les étagères de ma bibliothèque. Ceux de Gerald Brousseau Gardner, Doreen Valiente, Raymond Buckland, Scott Cunningham, Janet et Stewart Farrar, Vivianne Crowley, Dion Fortune, Starhawk, Pyllis Curott, Dorothy Morrison, Mickie Mueller pour n’en citer que quelques-uns, m’ont beaucoup appris. Non que j’aie tout pris pour argent comptant, bien au contraire, mais chacun m’a appris quelque chose, a nourri ma réflexion, construit ma spiritualité, mon rapport au sacré, mes traditions, et ma pratique.
Sans ce parcours universitaire, je n’aurais sans doute jamais pris conscience que toutes ces choses qui faisaient déjà de moi la personne que j’étais avaient un sens et s’inscrivaient dans des traditions qui prenaient racine dans les mythes des civilisations pour lesquelles j’avais déjà développé un profond intérêt avant de les approfondir dans mes recherches. Je ne serais certainement pas non plus la cartomancienne que je suis, car je n’aurais pas autant réfléchi sur ma pratique et n’aurais pas construit l’approche raisonnée et rationnelle que je propose aujourd’hui.
… et d’une solide expérience de l’enseignement…
En parallèle à mes études et après elles, j’ai enseigné divers aspects du monde anglophone à des spécialistes comme à des non spécialistes, dans les plus grandes universités parisiennes (Paris IV-Sorbonne, Paris III-Sorbonne Nouvelle, Paris I-Panthéon Sorbonne, Paris V-Descartes) aussi bien que dans des écoles supérieures privées. Chaque cours demandait une préparation et un travail de recherche conséquents, d’autant qu’intervenir dans certaines filières très particulières nécessitait de prendre le temps de s’imprégner des spécificités de ce qui était attendu des étudiants et d’apprendre, encore et toujours, de nouvelles choses.
Ainsi, j’ai pu exploiter ce que j’avais appris en termes de connaissances et de méthodologie et le transmettre aux étudiants qui fréquentaient mes cours. Aux spécialistes (les anglicistes L.L.C.E.), j’ai enseigné la littérature britannique et américaine, la théorie littéraire, la traduction littéraire (version et thème), l’écriture littéraire (en français comme en anglais), la civilisation britannique, et la civilisation américaine (mon deuxième domaine de spécialité). Aux non spécialistes, j’ai enseigné l’anglais technique et des affaires, mais surtout la linguistique et la grammaire, la traduction journalistique (version et thème), et la civilisation britannique. J’ai également travaillé (toujours en anglais) sur les questions relatives au mythe et à l’histoire avec des étudiants en Histoire ; avec des étudiants en Maîtrise d’Archéologie, j’ai simulé des conférences au cours desquelles ils devaient présenter leurs travaux en anglais, comme s’ils intervenaient dans des colloques internationaux.
Ces expériences variées, bien qu’extrêmement énergivores et chronophages, ont été passionnantes et enrichissantes à bien des égards. Elles m’ont bien sûr confortée dans mon amour du partage et de la transmission et m’ont montré que cela faisait partie de moi, et elles m’ont appris à m’adapter au public que j’avais en face de moi, qu’il soit francophone ou non (j’ai aussi enseigné l’anglais à des groupes totalement non francophones et non européens !), spécialiste ou non des domaines que j’évoquais. Plus encore, elles m’ont aidée à développer une pédagogie et une méthodologie solides et efficaces, alimentées par la rigueur déjà appliquée dans mes recherches.
Chaque expérience fut unique et j’ai eu beaucoup de plaisir à travailler avec ceux que j’appelle encore aujourd’hui « mes étudiants ». Au-delà de l’expérience professionnelle et universitaire, l’expérience humaine fut sans pareil en raison des contacts avec les étudiants et les enseignants que j’ai pu côtoyer ou avec qui j’ai pu collaborer. J’ai ainsi rencontré des personnes aux profils très différents, venues d’horizons variés, aux expériences de vie parfois délicates ou particulières. Les échanges qui en ont découlé ont tous été extrêmement enrichissants et m’ont permis d’en apprendre encore plus sur l’humain et ses fonctionnements, mais aussi de prendre conscience de modes de vie, de mentalités et de visions du Monde différents de ceux que l’on connaît habituellement. J’ai toujours été intéressée de connaître les gens à travers leur vécu, et la manière dont ils appréhendent ce que la vie met sur leur chemin car cela permet de mieux les comprendre, mais aussi de mieux se comprendre soi-même. C’est pourquoi les expériences humaines que j’ai vécues pendant ces années sont à mes yeux tout aussi inestimables que l’expérience professionnelle et universitaire que je me suis forgée.
Bien sûr, ma pratique et mon approche de la cartomancie se sont nourries de tout ceci, ce qui m’a permis de mettre au point des cours et des ateliers à la fois ludiques et formateurs pour ceux qui y assistent, mais aussi d’affiner ma façon d’aborder les confidences que me font mes consultants et les problématiques qu’ils me soumettent en consultation. Sans ces années passées à enseigner dans le Supérieur, je n’aurais certainement pas abordé ou transmis la cartomancie de la même façon ou développé mon sens de l’écoute à ce point !
… mais pas que !
Si l’ésotérisme, la cartomancie et les arts divinatoires, la Wicca et les sujets que j’ai étudiés en profondeur me passionnent et font partie de moi, ils ne sont pas les seuls à m’intéresser. Les animaux en général (et les chevaux en particulier) me fascinent autant qu’ils me passionnent, et de tout temps j’ai aimé leur compagnie car j’ai toujours beaucoup appris auprès d’eux. La lecture occupe également une place importante dans ma vie et je dévore aussi bien des recueils de contes et légendes issus des différents folklores que des romans (de fantasy, fantastiques, d’horreur, policiers, historiques, etc.) ou des essais et des ouvrages sur le tarot, la Wicca ou différents sujets en lien avec l’ésotérisme, la spiritualité et l’occultisme.
Au même titre que le reste, la musique a depuis le début fait partie de ma vie (et de moi). À travers l’écoute et le chant tout d’abord, puis à travers la pratique instrumentale. C’est en arrivant au collège que j’ai appris à lire la musique (de façon rudimentaire) et que j’ai eu mes premiers contacts avec des instruments (la flûte à bec comme tout un chacun, mais aussi et surtout le piano). Dès mes premiers contacts avec le piano, j’ai montré des affinités avec l’instrument et ai eu des facilités à l’aborder, si bien que le professeur de musique avait pris l’habitude de me permettre de rester dans la salle pour explorer l’instrument pendant les récréations et les pauses repas lorsqu’il était disponible. Il me laissait alors jouer les mélodies souvent complexes que j’avais entendues et que je reconstituais à l’oreille, m’accompagnait au piano pour que je puisse chanter, et m’aidait à travailler les chansons que j’apprenais lorsque mes capacités pianistiques me l’ont permis. C’est lui qui a repéré mes affinités avec la musique et qui m’a encouragée à poursuivre le chant et à commencer l’apprentissage du piano. La salle de musique est rapidement devenue mon refuge pendant mes années collège, et encore aujourd’hui je n’ai pas de mots assez forts pour exprimer à quel point ce que ce professeur a fait en agissant ainsi a été (et est toujours) important pour moi. Je ne pense pas qu’il ait jamais mesuré l’impact que sa gentillesse et sa bienveillance ont eu sur ma vie.
Mon apprentissage du piano, qui a duré jusqu’à la fin du lycée, s’est fait par une formation classique parsemée de variété et de rock. J’ai appris à lire la musique de manière beaucoup plus approfondie qu’au collège, et j’ai pu aussi trouver une aptitude naturelle à chanter tout en m’accompagnant.
Bien que j’aie été amenée à mettre le piano de côté pendant mes études supérieures, je continuais ponctuellement à pratiquer l’instrument seule lorsque j’en avais le temps et l’énergie. Quelques années plus tard, j’ai aussi dû m’éloigner du piano pour une période plutôt longue. Heureusement, j’ai pu m’y remettre il y a quelques années et après quelques tâtonnements, j’ai retrouvé mes marques à la fois sur le plan technique qu’en termes de théorie musicale, ce qui me permet aujourd’hui de progresser comme je le souhaite et de travailler avec l’assiduité et la rigueur nécessaires à l’apprentissage de la musique ! Quel bonheur que celui de pouvoir enfin jouer les œuvres de mes compositeurs et artistes préférés !
Ne croyez pas pour autant que durant les années où j’ai été éloignée du piano, j’ai été coupée de la musique ! Outre le chant que j’ai pratiqué en continu, j’ai acquis quelques bases à la guitare, à l’harmonica, au flûteau irlandais, à la cithare et au kantele (un instrument traditionnel finnois), et ai pu continuer à profiter du plaisir d’interpréter mes morceaux préférés.
Et voilà : vous me connaissez désormais bien mieux que je ne vous connais ! Bien sûr, il y a beaucoup plus à découvrir à mon sujet que ce à quoi je me suis limitée ici, mais c’est déjà un bon début. J’espère toutefois que ce que vous venez de lire (pour les courageux qui seront arrivés jusqu’ici !) vous aura aidés à me situer. À présent, j’ai hâte de faire votre connaissance à travers nos échanges sur ce blog !
(© Morrigann Moonshadow, le 14 octobre 2023. Reproduction partielle ou totale strictement interdite.)