Les dangers de la cartomancie

La cartomancie est-elle dangereuse ? Voilà une interrogation qui revient souvent, que ce soit de la part de néophytes qui aimeraient apprendre à pratiquer cette discipline ou de personnes qui souhaiteraient consulter mais qui sont retenues par la peur de l’inconnu.

Que ce soit à travers les moteurs de recherche ou lors des premiers contacts avec des consultants et des élèves, ce sujet est très souvent abordé, non sans une certaine timidité. Pourtant, il n’y a pas de quoi se sentir bête de poser ce genre de questions, bien au contraire ! Mieux vaut partir du bon pied et chercher à comprendre d’emblée les fonctionnements d’une discipline qui semble mystérieuse plutôt que de s’enfermer dans des préjugés qui n’auront d’autre effet que d’amplifier la peur.

À travers cet article, je vais tenter de clarifier certains points liés aux dangers supposés de la cartomancie. D’où vient cette crainte ? À quoi pense-t-on habituellement lorsqu’on formule ce type de question ? Quels sont les réels dangers de la cartomancie ? Telles sont les problématiques qui seront traitées ici. Tout d’abord, je m’attacherai à expliquer certains des mécanismes relatifs aux fonctionnement de cet art afin de tordre le cou à quelques idées reçues largement répandues, puis dans un second temps j’évoquerai quelques comportements relatifs à la cartomancie, qu’ils soient l’œuvre de l’interprète ou du consultant, qui peuvent constituer des risques réels.

Les risques liés à la pratique de la cartomancie

À quoi fait-on appel lorsqu’on tire les cartes ? La question des éventuels dangers de la cartomancie dissimule souvent une interrogation concernant les fonctionnements de cette discipline. C’est la plupart du temps ce que révèle une discussion avec celui ou celle qui la pose.

 

Des dangers qui relèvent de la superstition

La pratique de la cartomancie en elle-même, qui consiste en quelques actions simples comme mélanger le jeu, tirer un certain nombre de cartes et les interpréter, ne fait courir aucun risque à celui qui y recourt. On entend parfois çà et là des personnes assurer sur un ton très docte qu’il faut absolument « se protéger », sans quoi on pourrait bien déclencher une catastrophe : ouverture d’une porte vers les Enfers, s’attirer les foudres d’esprits malfaisants qui nous poursuivraient sur plusieurs générations, se faire posséder par une « entité » malveillante, convoquer les morts ou encore invoquer une horde de démons déchaînés (barrer la/les mention(s) inutile(s)). Tout ceci peut sembler farfelu, mais bien que le trait soit à peine grossi ici, ces clichés sont bien réels et largement répandus.

Comme toute idée reçue, ils ne trouvent de terrain fertile que lorsqu’ils atteignent des personnes non informées, qui manquent donc de recul et ne peuvent par conséquent pas mettre en perspective ce qu’elles entendent. Afin de se détacher de ces inepties, il faut se pencher sur ce qu’est la cartomancie et comment elle fonctionne.

 

Comment fonctionne la cartomancie ?

Techniquement, la pratique de la cartomancie consiste comme je l’évoquais plus haut en une série de gestes qui ont pour objectif de trouver des éléments de réponse à une question posée. Ainsi, on commence par formuler une question sur laquelle on se concentre mentalement. Toujours en ayant la question à l’esprit, on mélange le jeu, on coupe, puis on l’étale en éventail devant soi. On tire ensuite un certain nombre de cartes que l’on positionne selon un schéma donné. On retourne les cartes face visible et l’on se lance enfin dans leur interprétation. À aucun moment dans ce processus il n’est question de s’adresser à qui que ce soit ou d’invoquer quoi que ce soit. La cartomancie n’est pas un acte magique, pour la simple raison que les cartes ne possèdent pas de personnalité : ce ne sont que des morceaux de carton sur lesquels figure un certain nombre de symboles. Elles n’ont donc aucun « pouvoir » et leur maniement n’est pas lié à l’intervention du « surnaturel ».

Ce type de croyance relève de l’ignorance du mode de fonctionnement de la cartomancie. On sait que c’est efficace, mais parce qu’on ne sait pas l’expliquer, on va chercher des justifications qui défient l’entendement. Pourtant, on dispose d’éléments permettant de comprendre ce qui se passe lorsqu’on tire les cartes.

Tout d’abord, il faut tenir compte du fait que les cartes s’interprètent selon des grilles de lecture bien définies, qui font appel à un langage symbolique s’inscrivant dans un ou des système(s) culturel(s) particulier(s). Ainsi, chaque élément illustré représente une idée, une notion, et lorsqu’on en compte plusieurs, ils s’associent et se combinent pour raconter une histoire ou évoquer un ensemble d’aspects. Or, il se trouve que les éléments illustrés par les différents symboles présents sur les cartes dépeignent les événements qui ont lieu dans la vie du consultant, des aspects de celle-ci ou des forces et énergies qui la régissent.

Il est communément accepté que les cartes, qu’elles soient de tarot ou qu’elles appartiennent à des oracles, soient un moyen de mettre en évidence le lien invisible qui existe entre le plan conscient et le plan inconscient. En d’autres termes, on considère que l’esprit humain est fait de deux plans : le plan conscient et le plan inconscient. Si l’on a aisément accès au plan conscient, le plan inconscient s’exprime de manière plus subtile, voire invisible ou imperceptible. C’est là que les cartes interviennent : elles aident l’inconscient à s’exprimer et à révéler la perception profonde qu’a le consultant de la situation qui le préoccupe et qu’il soumet à leur examen.

Dans cette optique, on comprend que les cartes ne sont autres qu’un miroir de soi. Lorsque le consultant ou le cartomancien prend les cartes dans l’éventail étalé devant lui, il lui est demandé de le faire le plus naturellement possible, sans réfléchir. Au cours de cette étape, on fait donc appel à l’inconscient, car c’est bien lui qui va diriger la main vers telle carte plutôt que telle autre. La question qui se pose alors est de savoir comment il est possible que les cartes tirées correspondent à la situation du consultant. Dans la continuité de ce qui a été évoqué jusqu’à présent, on considère que dans le monde qui nous entoure, tout est question de vibrations et de résonances. Par conséquent, on admet que les objets et les personnes sont faits d’énergies qui s’accordent plus ou moins bien avec les nôtres, d’où notamment certaines affinités que l’on peut ressentir lors d’un premier contact. C’est également ce qui se passe lorsqu’on tire les cartes : guidée par l’inconscient, la main prend naturellement les cartes dont les symboles résonnent le mieux avec notre situation. C’est pourquoi elles la décrivent et en montrent des aspects qui viennent compléter ce dont on avait déjà conscience.

 

Comme on peut le voir en détaillant les aspects mécaniques de la cartomancie, la pratique de cette discipline ne présente aucun danger : elle n’est pas un acte magique, pas plus qu’elle ne nécessite une quelconque communication avec l’au-delà que ce soit ou que l’on ne soit guidé par des démons, mauvais esprits et autres entités. Rien de tout cela, mais au contraire une succession de gestes simples qui permet de laisser s’exprimer l’inconscient afin de mettre en avant des éléments relatifs à des situations précises. Nul besoin pour ce faire d’avoir recours à autre chose qu’en les remarquables fonctionnements de l’esprit humain !

Les risques humains

S’il n’y a aucun risque lié aux aspects mécaniques de la cartomancie, il ne faut pas croire pour autant que faire appel à cette discipline ne comporte aucun danger. Il est indispensable de bien comprendre que si danger il y a, celui-ci est humain, car situé dans l’approche et le décorum que l’on n’associe que trop souvent à l’ensemble de pratiques qui vient d’être décrit. Ce sont bien les attitudes humaines qui sont à surveiller, que ce soit du côté de l’interprète ou de celui du consultant. Si chacun adopte un comportement responsable – et réaliste ! – face à la cartomancie et aux possibilités qu’elle offre, alors les dangers s’en trouvent réduits.

 

En toute circonstance, rester réaliste quand on consulte

Quel que soit le discours du cartomancien, il est important que le consultant soit réaliste quant à la nature de l’aide que la consultation peut lui apporter. En aucun cas il ne doit s’attendre à une résolution miraculeuse ou providentielle de ses soucis, pas plus qu’il ne peut espérer que les choses vues dans les cartes se produisent sans son intervention ! Il est indispensable qu’il comprenne bien que la consultation en cartomancie lui fournira un panorama de ce qui se passe autour de lui, en incluant les causes, le chemin qui l’ont mené là où il est au moment de la consultation.

De la même manière, en ce qui concerne les « prédictions », les faits qu’elles évoquent ne sont pas écrits dans le marbre ! Au contraire, comme le présent est la conséquence logique du passé, ce que l’on a tendance à appeler « avenir » n’est autre que l’évolution naturelle de la situation présente. Dès lors, le futur n’est pas fixe mais soumis à changement ! Le consultant doit toujours garder à l’esprit qu’il peut, toute proportion gardée, influer sur les événements voire les modifier pour en améliorer l’issue dans le cas où les tirages laisseraient présager des périodes difficiles. Il est évident que certaines situations ne dépendent pas entièrement du consultant et que d’autres personnes pourraient, à un moment ou un autre, décider de son sort à sa place (entretien d’embauche, etc.). Pourtant, là encore, l’intérêt d’être informé à l’avance des difficultés qui peuvent se poser permet d’anticiper et de mieux se préparer à d’éventuels imprévus ou à des situations problématiques. Ainsi, le consultant peut se montrer plus réactif et rebondir plus facilement, sans être sous le coup d’un effet de surprise qui le priverait temporairement se ses moyens.

Il est donc important que le consultant prenne du recul par rapport à ce qui lui est dit au cours de la consultation, sans considérer ce qu’il entend comme un absolu immuable. Il doit prendre les éléments récoltés comme des aides qui lui permettront de prendre conscience des potentiels des situations qu’il connaît(ra) et d’établir des stratégies afin d’y réagir au mieux. En aucun cas il ne doit adopter une attitude défaitiste ou pessimiste !

Quoi qu’il puisse être dit au cours de la consultation, il dispose de sa liberté de choix et reste maître de ses décisions. Il doit être clair dès le départ que la consultation n’a pour autre but que de l’aider à prendre conscience des dynamiques qui s’expriment autour de lui, et qu’il peut utiliser les éléments mis en exergue dans ses choix s’il le souhaite et s’il l’estime pertinent. En aucun cas les cartes ne prennent de décisions à sa place (est-il besoin de rappeler que ce ne sont que de simples morceaux de carton ?), pas plus que ne peut le faire le cartomancien ! Le seul responsable des décisions que prend le consultant est… lui-même !

 

Une ligne de conduite claire : la meilleure alliée du cartomancien

Quelle que soit l’attitude du consultant, il est indispensable pour le cartomancien de se fixer une ligne de conduite claire, nette et précise, à laquelle il ne dérogera pas. De préférence, celle-ci sera explicitée sur son site ou dans ses brochures, à moins qu’il ne préfère en discuter avec le consultant en début de consultation afin de s’assurer que ce dernier ait bien saisi le but du rendez-vous. Par exemple, la ligne de conduite que je me suis fixée lorsque j’ai professionnalisé mon activité est consultable sur mon site sous la forme de mon code éthique. Je m’assure de ne pas en dévier afin de garantir à mes consultants des prestations à travers lesquelles ils seront certes aidés, mais surtout maîtres de la situation. J’insiste bien sur le fait que quoi qu’il soit dit, ils demeurent les seuls à prendre les décisions qui les concernent.

Pourtant, on trouve des cartomanciens qui n’hésitent pas à jouer de la position de pouvoir qu’ils occupent par rapport à leurs consultants pour les influencer et tenir des discours insinuant qu’ils détiennent une vérité absolue et qu’ils savent donc mieux que le consultant ce qui lui convient ou non. Ce type de comportement est extrêmement dangereux car il revient à profiter de la situation de faiblesse dans laquelle peut se trouver le consultant, ou du moins de sa grande vulnérabilité. La consultation est un moment chargé d’émotions, et il est important que le cartomancien n’abuse pas de sa position et de l’autorité qu’il peut avoir sur le consultant pour le manipuler de quelque manière que ce soit.

C’est pourquoi il faut être particulièrement vigilant aux propos que l’on tient lorsqu’on se trouve en position d’interprète, sans quoi l’on a vite fait de donner de faux espoirs au consultant en termes d’attentes ou au contraire de susciter en lui des peurs irraisonnées. D’où l’intérêt d’une approche humble de sa discipline, qui ne visera pas à faire passer le cartomancien pour quelqu’un d’infaillible !

S’il est en effet un point sur lequel il est indispensable d’insister, c’est bien le caractère profondément humain de l’interprétation des cartes. La qualité de l’interprétation des cartes est liée à la bonne compréhension des symboles présents sur les lames. Ainsi, meilleure sera la connaissance de ce langage par le cartomancien, et plus intéressante (et utile !) sera la consultation pour le consultant ! Ceci dit, il ne faut jamais se montrer présomptueux et croire ou laisser entendre que l’on ne peut se tromper. Si les cartes reflètent effectivement la situation du consultant, les symboles qu’elles présentent peuvent toujours être interprétés de plusieurs manières. Par conséquent, il est tout à fait possible pour le cartomancien d’opter pour une signification qui ne correspondrait pas à ce que vit celui qui le consulte. D’où l’importance de rester réaliste quant à ses propres capacités de lecture d’un tirage.

Dans tous les cas, l’attitude et le discours du cartomancien se doivent de rester rationnels et réalistes par rapport à la discipline qu’il pratique. En aucun cas il ne doit se faire passer pour un prophète ou pour quelqu’un d’exceptionnel, pas plus qu’il ne doit laisser entendre au consultant qu’il détient la vérité ou qu’il est infaillible. Il n’est pas non plus investi de « supers-pouvoirs » qui le mettraient en relation avec des « sphères supérieures » ou autres. Ce type de posture, que l’on ne voit (hélas, trois fois hélas !) que trop souvent, est à laisser aux artistes qui se produisent dans des foires ou des salles de spectacles et qui assument leur qualité d’amuseurs publics, mais n’a rien à faire dans une consultation digne de ce nom !

À la lumière de ces éléments, on comprend que la cartomancie en elle-même ne présente aucun danger. En revanche, la manière dont on l’aborde et dont on la diffuse peut se révéler dangereuse. Les véritables dangers ne sont pas mécaniques (c’est-à-dire qu’ils ne sont pas liés aux gestes effectués ou aux cartes en elles-mêmes), mais humains. Aussi, nul risque de voir apparaître un démon au beau milieu de votre salon en représailles d’un tirage, ni d’être maudit sur sept générations ou plus si vous manipulez régulièrement des cartes divinatoires. Rien à craindre, donc, du côté de l’invisible et des autres plans de l’existence !

Non, les dangers sont bel et bien humains, et ce sont les seuls que vous pourrez rencontrer : un consultant qui s’attend à ce que la consultation (ou l’interprète) lui dise ce qu’il doit faire ou prenne les décisions à sa place, une attitude défaitiste ou fataliste quant aux « prédictions ». Si on le laisse s’installer, le phénomène d’addiction, qui découle directement de ce qui vient d’être évoqué, sera également le pire ennemi du consultant, qui se reposerait beaucoup trop sur les cartes et compterait sur elles pour la moindre prise de décision.

C’est pourquoi il est du devoir du cartomancien de se montrer rassurant et d’informer clairement le consultant quant au service auquel il s’apprête à avoir recours. Aussi, on évitera les discours nébuleux et prétentieux assurant que l’on ne se trompe jamais ou que l’on est en contact permanent avec tels ou tels Être Surnaturel, entité, plan de l’existence, dieu, maître spirituel, etc. (rayez les mentions inutiles). Il est essentiel de veiller à la bonne information du consultant, qui passe par une attitude rationnelle et raisonnée. Une pratique saine doit être privilégiée : ce sont les connaissances de l’interprète quant au langage symbolique et à la portée initiatique et divinatoire des supports qu’il utilise qui fait la qualité de l’expérience pour le consultant… et rien d’autre, mis à part le tact avec lequel les « prédictions » sont formulées ! On évitera ainsi au consultant (et à soi-même !) bien des déboires !

(© Morrigann Moonshadow, le 23 février 2015. Reproduction partielle ou totale strictement interdite.)

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42 commentaires

  1. Bonjour Morrigann et merci pour ce bel article honnête et sincère.
    J’apprécie que tu parles de ces “cartomanciens” qui mettent tout en œuvre pour tenir sous leur coupe des personnes fragiles et subjuguées par leur paroles qu’ils présentent comme des oracles! Dommage que tous n’aient pas ton éthique. Les cartomanciens comme les astrologues qui peuvent tomber dans le même travers ne sont pas des voyants, ils peuvent faire des prévisions mais en aucun cas des prédictions.

    Je te souhaite une belle journée, amitiés.

    • Bonjour Triskèle,

      Merci pour ton passage par ici et pour ta contribution!

      Il est effectivement important de faire certaines distinctions et de comprendre comment fonctionnent certaines disciplines: cela permet d’éviter au maximum de se faire avoir, bien que le risque zéro n’existe pas. À partir du moment où l’on est informé, on peut faire appel à son esprit critique!

      Très belle journée à toi également, à très bientôt!

      Amitiés,
      Morrigann

  2. Bonjour,

    Voilà un bien bel article qui incite chacun à s’interroger sur sa pratique, sur son éthique et en soi c’est particulièrement bien venu. Tout comme est bienvenu votre travail sur un Code Éthique auquel chacun pourrait et devrait réfléchir.

    Je souscris à la plupart de vos propos. Mais je suis plus mesuré sur votre approche tranchée et un peu trop définitive à mon sens selon lequel il n’y aurait rien de “surnaturel” dans la cartomancie (si j’ai bien compris vos propos). Les choses et les évènements ne sont pas toujours aussi simples et nets, tout particulièrement dans ce domaine.

    Mais encore une fois un grand merci pour votre travail.

    • Bonsoir Fred,

      Merci pour votre passage par ici et pour votre contribution.

      Pour ce qui est de l’aspect soi-disant “surnaturel” des choses, non, il n’existe pas. Le “surnaturel” est une explication bien pratique dont s’emparent ceux qui ne prennent pas le temps d’essayer de comprendre le fonctionnement des choses. Et ceci est en particulier valable pour la cartomancie et les disciplines liées à l’ésotérisme (qui font partie, je le rappelle, des sciences humaines). La cartomancie reste un art que tout un chacun peut apprendre: interpréter des cartes est à la portée de tous, pour peu qu’il y ait une bonne maîtrise du langage symbolique employé dans tel ou tel jeu. Comme pour tout art, cela demande également une forme de sensibilité et d’affinité avec la discipline, mais rien qui ne sorte des capacités naturellement allouées à l’être humain.

      Non, il n’est pas forcément “si simple” de se débarrasser de l’approche “surnaturelle” des choses: cela requiert étude, réflexion et observation, ce que beaucoup se refusent à entreprendre de peur d’être découragés ou déçus de voir qu’il n’y a rien de si exceptionnel à tout cela. En aucun cas je ne nie l’existence de perceptions extra-sensorielles, mais là encore, rien de “surnaturel” à cela, puisque cela s’explique très bien lorsqu’on fait un peu de recherche et que l’on y réfléchit.

      Malheureusement, le “surnaturel” devient bien trop souvent une excuse pour ne pas aller chercher d’explication…

      En tout cas, je suis ravie que mon travail vous plaise!

      À bientôt,
      Morrigann

  3. Bonjour Morrigann,

    Comment vas tu ? Ravie encore de lire un bel article 🙂
    Je suis d accord sur tes écrits. Par contre certain(e)s se nomment medium cartomancien, penses tu alors que ce soit pour justifier certaines fourberies theatrales lol.
    La voyance les flashs etc et tout ça pendant un tirage de tarot ou cela existe t il parfois tout de même ? Car justement j ai vu une video sur youtube d une femme que je suis. Elle dit avoir cela pendant le tirage de cartes….

    Merci à toi en tout cas, coontinue 🙂

    Lany

    • Coucou Lany!

      Un tout grand merci pour ton passage par ici et pour ton commentaire! Heureuse que cet article te plaise!

      Pour répondre à ta question, la cartomancie n’est en rien incompatible avec des perceptions extra-sensorielles, mais il ne faut pas tout confondre. En effet, la cartomancie est une discipline rationnelle qui repose sur la capacité (acquise) de déchiffrer le langage symbolique présent sur les cartes. Là est la base de cet art. C’est pourquoi on trouve différentes sortes de cartomanciens: ceux qui lisent les cartes sans que quoi que ce soit d’autre n’intervienne, ceux qui greffent à la lecture des symboles leur “intuition”, ceux pour qui le support (cartes) est un déclencheur pour leurs perceptions extra-sensorielles. D’autres encore (charlatans, cette fois), clament que sans avoir rien appris, il peuvent délivrer des messages soi-disant venant des cartes, et mêlent médiumnité, guides, anges-gardiens et autres à la manœuvre. La “médiumnité” devient alors une excuse et une justification pour l’absence de réel travail d’apprentissage nécessaire à tout cartomancien qui se respecte. Ceux-là mélangent tout et comptent sur l’ignorance et la naïveté de ceux qui les consultent pour faire leur tambouille.

      C’est pourquoi il convient de distinguer la pratique de la cartomancie des perceptions extra-sensorielles, mais également de bien comprendre ce qu’est la médiumnité, qui est malheureusement devenu pour beaucoup un terme fourre-tout et dont l’utilisation est la plupart du temps abusive. Il est important également de désigner ces différentes capacités et savoir-faire par les mots qui leur sont adaptés afin qu’il n’y ait pas de confusion possible 😉

      Rassure-toi, nous aurons l’occasion de voir tout cela plus en détails très bientôt 😉 J’ai hâte!

      À très vite,
      Morrigann

  4. Merci, c’était clair et précis, pile les infos que je cherchais. Pour un néophyte qui souhaite s’adonner seul au tarot, c’est assez compliqué de trouver des infos claires sur le net. A croire que certains tarologues n’arrivent pas à cerner les questions de bases de l’aspirant pratiquant..
    peace

    • Bonjour;

      Merci pour votre passage par ici et pour votre message 🙂

      Je suis heureuse que cet article vous ait été utile et que y ayez trouvé des éléments de réponse aux questions que vous vous posez! Si des interrogations subsistent, n’hésitez pas à m’en faire part et j’y répondrai avec plaisir!

      Au plaisir de vous lire à nouveau,
      À bientôt,
      Morrigann

  5. Bonjour Morrigan,

    Je découvre votre site et je suis particulièrement ravie de découvrir cet article honnête, vraie et écrit avec intelligence. Et je vous rejoins sur bien des points. Par contre, lorsque la partie “inconsciente” du consultant prends le relais sur sa partie consciente, sa main se dirige bien vers des cartes retournées donc non visibles pour l’oeil. Il y a bien quelque chose là d’invisible qui se joue.
    Au plaisir de vous lire

    Cate

    • Bonjour Cate;

      Merci pour votre passage par ici et pour votre message! Je suis heureuse que cet article vous ait plu!

      En ce qui concerne votre remarque sur le mécanisme de tirage en lui-même, c’est bien ce que j’explique dans l’avant-dernier paragraphe de la première partie de l’article: je précise bien que c’est l’inconscient du consultant (et non l’invisible) qui dirige la main qui tire les cartes. Il ne faut pas confondre inconscient et invisible, qui sont deux choses différentes: l’inconscient est propre à chaque individu et fait partie du plan profane (humain), tandis que l’invisible touche au plan sacré (celui des mythes, des Êtres Surnaturels, du divin, etc.). “Non visible à l’œil” ne veut pas dire “inexplicable” ou “en dehors du champ humain”. Tout ceci reste donc très rationnel et ce n’est pas l’invisible qui intervient dans ce processus 😉

      En espérant avoir apporté des éléments de réponse à votre question, je vous souhaite une agréable journée,
      À bientôt,
      Morrigann

  6. Bonjour
    Comment expliquer que lorsque je tire les cartes il m’arrive un pépin pratiquement à chaque fois??
    Du coup malgré de bonnes prédictions, je n’ose plus les toucher…

    • Bonjour Florbela;

      Merci pour votre passage par ici et pour votre message.

      Pour répondre à votre question, il est tout à fait possible que vous nourrissiez une forme de crainte intérieure par rapport aux cartes et qu’elles vous intimident. Du coup, malgré des tirages plutôt encourageants, votre esprit ne parvient pas à se détacher de cette intimidation et inconsciemment, vous vous mettez dans une position qui favorise l’arrivée d’événements contrariants.

      Les cartes – et leur pratique – ne portent pas malheur. Peut-être auriez-vous intérêt à travailler davantage votre pratique afin de la rationnaliser et de bien comprendre ce que vous faites lorsque vous tirez les cartes. Cela vous aiderait à vous débarrasser de cette dynamique qui s’est installée autour de vous. Pour cela, n’hésitez pas à vous faire accompagner!

      J’espère que ces quelques éléments répondent à votre question et qu’ils vous aideront à progresser dans votre pratique. N’hésitez pas à me tenir au courant!

      À bientôt,
      Morrigann

  7. Bonjour j’ai adorer votre explication ,merci!
    Cependant j’ai encore un doute, vous affirmez que c’est notre subconscient qui donne les réponses, qu’il y as des résonances, des énergies.
    Dans le cas d’un tarot avec des anges, êtres de lumière ou des maîtres etc on dis que ce sont eux qui sont a nous côtés, que la réponse proviens d’eux, ce qui est tres beau.
    Par contre si on est ouvert a dire que les êtres de lumière puissient nous guider ceux de l’autre côtés qui ne le sont pas pourraient se fofiler la dedans également non?
    C’est juste qu’on essaye de rassure les gens en leur disant que c’est le subconscient mais on dis aussi a d’autres moments que ce sont nous guides de lumières, comment se reperer ?
    Je débute.
    Un grand merci

    • Bonjour Andrea;

      Merci pour votre passage par ici et pour votre commentaire.

      Je pense qu’il y a confusion par rapport à ce que j’explique dans mon article. En effet, à aucun moment il n’est question du subconscient… mais de l’inconscient, ce qui n’est pas la même chose. Contrairement à ce que vous écrivez, je ne dis pas du tout que c’est l’inconscient qui donne les réponses… mais l’interprète, qui lui, est bien humain.

      En d’autres termes: lorsque le consultant ou le cartomancien choisit les cartes dans l’éventail étalé devant lui, c’est l’inconscient qui guide sa main. L’inconscient, et rien d’autre. L’acte de tirer (et d’interpréter) les cartes est parfaitement rationnel et ne se fait qu’entre le consultant et le cartomancien, qui peuvent être la même personne si l’on se tire les cartes à soi-même. Le consultant et le cartomancien sont les seuls acteurs.

      L’inconscient guide la main de celui qui choisit les cartes tandis que ses connaissances et ses capacités d’analyse permettent au cartomancien d’interpréter les cartes, c’est-à-dire de “traduire” leur message si vous voulez. Rien d’autre n’intervient ici. Certains cartomanciens ont des perceptions extra-sensorielles, d’autres non. Quoi qu’il en soit, la cartomancie est une affaire d’humain à humain, et tout ce qui intervient dans sa pratique est humain, qu’il s’agisse de l’inconscient qui s’exprime chez le consultant ou des capacités d’analyse de l’interprète (et/ou de ses perceptions extra-sensorielles).

      Selon les jeux que vous utilisez, certains auteurs vous diront que “les anges (maîtres ascensionnés, êtres de lumière, guides, rayez la mention inutile) sont avec vous et vous accompagnent dans vos tirages”, mais c’est davantage un argument marketing qu’une réalité. Si ces êtres que certains n’hésitent pas à utiliser pour amasser des montagnes d’argent (on pensera à Doreen Virtue qui a récemment renié tous ses travaux concernant ses propres jeux!) donnaient réellement les réponses, les personnes qui ne croient pas en eux devraient être incapables de pratiquer la cartomancie ce qui est, bien sûr, faux.

      En cartomancie, il faut faire la distinction entre ce qui est de l’ordre des faits (techniques employées, fonctionnements, etc.) et ce qui est le fait de la subjectivité (croyances, superstitions, etc.). Que vous croyiez que des Êtres Surnaturels (anges, fées, dieux, etc.) vous assistent et vous accordent leur protection au cours de vos tirages est une chose tout à fait respectable, mais reste à savoir s’il s’agit de vos croyances personnelles ou de ce que vous dit de croire tel ou tel auteur qui veut en faire l’argument central de son marketing. S’il s’agit bien de vos croyances personnelles et qu’elles vous donnent confiance dans votre pratique alors pourquoi pas, du moment que vous gardez bien à l’esprit que cela n’influence en rien les aspects mécaniques et techniques liés au fonctionnement de la cartomancie et que vous en restiez conscient(e). Si vous adoptez ce système de pensée uniquement parce qu’un auteur vous dit de le faire, alors attention: méfiez-vous et prenez de la distance avec ce système qui ne fera que vous enfermer et vous empêchera de développer vos compétences techniques!

      J’espère avoir répondu à vos interrogations et avoir pu vous apporter quelques pistes de réflexion. Bien sûr, n’hésitez pas si vous avez d’autres questions!

      En vous souhaitant une agréable journée,
      Morrigann

    • Bonjour Morigann

      Un grand merci pour vos explications claires et ancrées ! Je comprends mieux le fonctionnement. Ça me parle car moi même je n’adhère pas au fait que les fées, anges ou autres nos vont guider suivant le choix de cartes et oracles qu’on fait.

      J’ai bien compris que c’est l’inconscient qui guide la main du consultant et le cartomancien ensuite interprète les cartes.
      C’est la le pur hasard d’avoir tirer une certaine carte? Si la réponse est que par ex.: oui, le plus juste pour moi est de quiter mon domaine professionnel et me tourner vers quelque chose de très différent. En plus on me dis dans quelle direction aller.
      La réponse viens juste de l’interprète et de où ma main a chosi de se poser au hasard?

      Il y’a aucune résonance pour que ça ce passe comme ça et pas autrement?
      On consulte pas notre essence profonde, notre Divin qui lui sait ce qui est le plus juste ou pas pour nous ?

      Si la tout est fruit du hasard, et de interprétation du cartomancien je ne voit pas quel est l’intérêt de consulter je suis un peu perdue …

      Après comme vous avez mentionné plus haut a aucun moment les cartes tracent notre destin et que nous sommes les seuls responsables de ce dernier. Par contre les cartes sont la pour nous guider …

      Merci infiniment

      Andrea

    • Bonjour Andrea;

      Merci pour votre nouveau message! Je suis heureuse de pouvoir vous éclairer sur les fonctionnements de la cartomancie! Je vais faire de mon mieux pour répondre à vos nouvelles interrogations.

      Oui, c’est bien l’inconscient qui guide le consultant. Par conséquent, il n’y a pas de hasard dans le choix des cartes. En réalité, on considère que l’inconscient guide le consultant vers les cartes qui correspondent le mieux à la situation qu’il explore. C’est une question de résonance d’énergies: la situation vécue a certaines énergies qui lui sont propres, et chaque carte porte également un ensemble d’énergies qui s’accordent ou non avec la situation vécue. Ainsi, le consultant va nécessairement se diriger vers les cartes qui dégagent les énergies qui correspondent à sa situation. Ce n’est donc pas le fruit du hasard, d’autant que si l’on suit régulièrement l’évolution d’une situation, on se rend compte que certaines cartes sont les mêmes de tirage en tirage, qu’elles se déplacent parfois en fonction de la manière dont les choses évoluent, ou que l’on trouve des cartes qui portent des énergies ou significations similaires à quelques nuances près. Le hasard n’intervient donc pas en cartomancie.

      Pour ce qui est des questions et des réponses, tout d’abord les cartes ne peuvent pas répondre aux questions fermées (i.e. dont les réponses sont “oui” ou “non”). Les cartes ne servent pas à apporter des réponses prémâchées, toutes faites, mais bien à conseiller et à mettre en valeur les différentes options qui peuvent s’offrir au consultant. Elles aident ainsi à analyser des situations et à en comprendre les mécanismes, et ainsi à aborder les choses sous un angle nouveau. Si vous posez des questions sur votre vie professionnelle, les cartes ne vous diront pas “il FAUT faire ceci ou cela” ou “il FAUT vous rediriger vers telle voie”, mais elles vous décriront les conséquences de la situation présente ou vous présenteront les caractéristiques de la voie qui vous conviendrait. À vous ensuite de comprendre les messages et de prendre les décisions qui vous semblent les mieux appropriées par rapport à ce que vous vivez.

      Vous l’aurez compris, la “réponse” vient à la fois des cartes et de l’éventail de significations qu’elles portent, mais aussi de la capacité de l’interprète à les comprendre et à les “traduire” en fonction de la question posée et du contexte examiné. C’est tout un travail d’analyse qui n’est possible que par l’étude minutieuse du support dont on se sert.

      Je le répète: en cartomancie, on ne fait pas appel à quoi que ce soit de “divin”! Certes, la plupart des réponses se trouvent déjà en nous puisque c’est l’inconscient qui guide la main avec laquelle on choisit les cartes, mais cela n’a rien de “divin”. C’est au contraire très rationnel et très terre à terre. Les cartes vous mettent face à des voies possibles. Ensuite, c’est à vous de savoir où vous voulez aller. C’est donc à vous de mettre en œuvre les actions et de prendre les décisions qui vous semblent adéquates. Vous seule savez ce qui est “bon” pour vous ou non. Le “divin” n’intervient pas. L’inconscient, oui. Et l’inconscient, c’est une partie de vous!

      En cartomancie, il n’y a pas d’absolu: deux cartomanciens pourront tirer des informations différentes (mais complémentaires) d’un même tirage. En aucun cas le cartomancien n’est un absolu: il est humain et peut donc se tromper, ne pas voir tous les aspects d’une situation, etc. L’intérêt de consulter est de prendre du recul par rapport à une situation grâce à l’analyse, pas d’obtenir une réponse toute faite qui fera office d’absolu. L’acte de consulter les cartes ne dispense en rien le consultant de prendre ses propres décisions: il reste responsable de ses choix, et ce quelle que soit la situation explorée.

      Si vous souhaitez en savoir davantage sur les fonctionnements d’une consultation et sur cette démarche, je vous invite à consulter mon site professionnel. Vous y trouverez notamment de quoi nourrir vos réflexions!

      Je vous souhaite une excellente journée,
      À bientôt,
      Morrigann

  8. Bonjour,
    Après avoir lu cet article je me rend compte que c’est exactement ce à quoi je pensais par rapport aux cartes divinatoires… Cependant j’ai eu quelques problèmes vis à vis de mes proches qui semblaient totalement contre cet art, une personne a même dit que “ça va nous attirer les ennuies dans la maison”… Donc je voulais savoir comment réduire cette peur que des morceaux de cartons peuvent produire? Et comment aborder le sujet avec son entourage sans craindre de se faire mal voir (par ses parents et sa famille notemment)?

    Merci beaucoup pour vos articles,
    Aditya.

    • Bonjour Aditya;

      Merci pour votre commentaire et pour l’intérêt que vous portez à mes articles! Je suis heureuse qu’ils puissent vous aider à construire votre pratique de la cartomancie.

      Il n’y a malheureusement pas de recette miracle pour faire comprendre à son entourage qu’il n’y a aucun danger à pratiquer la cartomancie: soit les gens sont ouverts d’esprit et comprennent les fonctionnements parfaitement rationnels de cette discipline si on les leur explique, soit ils continuent de s’enfermer dans les préjugés et idées reçues auquel cas ils n’entendront rien aux arguments que l’on pourra avancer.

      La cartomancie reste une discipline rationnelle: elle s’apprend et se travaille. À aucun moment il n’est question de magie ou de communiquer avec des esprits, ou d’un super-pouvoir quelconque. La cartomancie, c’est l’analyse et l’interprétation d’un système symbolique donné qui forme un langage que le cartomancien est capable de déchiffrer parce qu’il en a appris les codes et qu’il a travaillé son savoir-faire. Jamais on ne fait appel à des “forces” autres. Pas de risque, donc d’attirer de mauvais esprits ou je ne sais quoi d’autre. Les seuls ennuis que l’on peut s’attirer sont humains 😉

      En abordant les choses rationnellement et en étant capable d’expliquer comment fonctionne la cartomancie, vous pourrez sûrement faire réfléchir votre entourage. Quant à le faire changer d’avis, tout dépend de sa curiosité intellectuelle et de son ouverture d’esprit…

      J’espère que ces quelques éléments vous aident. N’hésitez pas à me tenir au courant!

      En vous souhaitant une agréable journée,
      À bientôt,
      Morrigann

  9. Bonjour Morrigan,
    lorsque vous parlez de Doreen Virtue qui a renié ses travaux au sujet de ses jeux, à quoi faites-vous référence ?
    Qu’a-t-elle dit ?
    Merci d’avance si pouvez me répondre, et merci surtout pour votre blog.

    Cordialement

    • Bonjour Pascale;

      N’ayant jamais apprécié les jeux de Doreen Virtue ni son approche, je n’ai suivi que de très loin ce qui s’est passé mais n’en ai pas été étonnée. Comme je l’ai dit, elle a renié l’ensemble de sa production (jeux et livres) qui met en scène les Fées, les Licornes, les Sirènes et tous les autres, arguant qu’ayant “trouvé Jésus”, toute croyance en ce type d’être revient à un blasphème. De fait, les formations délivrées par cette personne n’ont plus aucune valeur.

      Ce revirement de la part de Doreen Virtue a eu un énorme retentissement dans le monde de la cartomancie et nombreux sont ceux qui lui ont demandé des comptes, ainsi que des remboursements quant aux formations qu’ils avaient suivies. Vous trouverez de plus amples informations et détails (en anglais) concernant toute cette histoire grâce à quelques recherches sur les réseaux sociaux et à l’aide de votre moteur de recherche préféré.

      En espérant que ces quelques éléments répondent à votre question,
      À bientôt,
      Morrigann

    • Bonjour Morrigan,
      merci beaucoup pour votre réponse.
      J’ignorais totalement ce revirement de Doreen Virtue.
      Bonne fin de semaine !
      Bien cordialement,
      Pascale

  10. Bonjour, merci pour votre article. Est-ce qu’on peut souvent se faire les cartes ? Par exemple, après trois mois d’intervalle ? Est-ce que ça fait bouger le jeu?
    Bien à vous

    • Bonjour Wendy;

      Merci pour votre visite sur ce blog et pour votre message!

      Il n’y a pas de contre-indication particulière à (se) tirer les cartes souvent, à condition toutefois de ne pas poser plusieurs fois de suite la même question. En effet, non seulement c’est parfaitement inutile (une fois que l’on a la réponse à sa question, il faut savoir l’accepter), mais cela ne fait pas avancer les choses plus vite!

      Il n’y a pas de fréquence type à recommander entre deux tirages portant sur la même question. Tant que rien n’a évolué dans la situation que l’on examine, il est inutile de faire un nouveau tirage. Si la situation évolue en revanche, on peut effectuer un nouveau tirage en posant la même question s’il y a lieu. On pourra alors suivre l’évolution de la situation et anticiper les stratégies à adopter.

      Si d’autres questions vous venaient, n’hésitez pas!

      À bientôt,
      Morrigann

  11. Bonjour Morrigan et merci pour votre article. Est-il possible lors d’un tirage que des faits très marquants et traumatisants qui se sont passés très récemment ( moins d’1 mois) puissent être interprétés comme étant le futur ? Merci pour votre réponse. Cordialement.

    • Bonjour Valérie;

      Merci pour votre passage par ici et pour votre commentaire!

      Il est difficile de répondre à une question qui concerne un tirage que je n’ai ni fait ni vu, d’autant que j’ignore la question posée s’il y en avait une. Aussi, prenez ces éléments avec la plus grande prudence:

      – il est possible que vous soyez toujours dans la dynamique de ce traumatisme et que vous y restiez encore pour un petit moment, d’où le fait que cet événement apparaisse comme appartenant au “futur”;

      – il est possible également que vous craigniez de voir cet événement se produire à nouveau;

      – enfin, il se peut que les cartes fassent référence à un autre événement, à venir cette fois.

      Je ne peux pas vous en dire davantage car il y a bien entendu d’autres facteurs à prendre en compte pour expliquer ce phénomène, et je n’ai aucune visibilité sur ces derniers.

      J’espère néanmoins que ces quelques pistes vous aideront!

      À bientôt,
      Morrigann

  12. Bonjour Morrigann,

    Je suis ravie de trouver votre article sur la cartomancie. Je pratique pour moi depuis des années, avec un jeu égyptien que j’ai trouvé dans femme actuelle. Ce jeu est formidable et je le maîtrise bien maintenant. Malheureusement lors de problèmes de santé ( hospitalisation) ma famille m’a jeté le support qui allait avec, et j’ai perdu le bénéfice d’étudier les conseils donnés par les”mariages de cartes. Je confirme que c’est la peur et les blocages, qui font que certaines personnes disent que c’est nul!!! Ou “tu m’as dit que des choses fausses”. Je dis bien aux quelques personnes ( amis ou relations) qui me demandent un tirage, que je ne pratique rien du tout et que c’est eux qui tirent les cartes et non moi, par contre que connaissant les symboliques, je leur apporte un conseil donné par la carte. Je m’entraîne maintenant de plus en plus avec un nouveau jeu que je commence à maîtriser : l’oracle bleu, les personnes sont contentes et me disent se sentir mieux et rassurés pour des choix ( vente de maison hier). Je reçois des cadeaux ou des invatations à manger. Puis je me permettre maintenant, de demander une certaine somme comme ça m’a aussi été proposé ? J’envisage de proposer mes services à une clientèle, mais seulement quand je maîtriserais parfaitement mon nouveau jeu. Merci infiniment pour votre article qui me rassure sur le fait de pouvoir faire cette activité sans risques, bien que le monde invisible soit très complexe. Je pense que quand on est juste et alignée ça doit être possible. Bien à vous. Guylaine

    • Bonjour Guylaine;

      Merci pour votre commentaire. Je suis toujours ravie de voir que les articles présents sur ce blog aident les visiteurs!

      Si vous souhaitez pratiquer la cartomancie pour en faire une activité professionnelle (et donc pour pouvoir facturer vos services à vos clients), je ne peux que vous recommander de vous renseigner sur ce que cela implique, tant sur le plan légal et administratif que sur le plan éthique. Devenir professionnel engendre des responsabilités particulières, qu’elles soient légales, administratives, morales ou qu’elles soient relatives à l’organisation et à la construction de son entreprise. Vous trouverez sur ce blog des articles qui porteront à votre attention certains points qui vous aideront dans votre réflexion.

      En revanche, ne vous connaissant pas (votre “niveau” d’expertise, votre éthique, etc.), je ne suis pas en mesure de vous donner un feu vert pour vous inciter à vous lancer. Cette décision ne se prend pas à la légère mais nécessite une construction minutieuse d’une pratique structurée, fondée sur de solides connaissances et sur une grande expérience. Ce n’est pas parce que l’on se débrouille bien que l’on est nécessairement apte ou prêt à pratiquer la cartomancie en tant que professionnel.

      Si vous souhaitez valoriser votre pratique et approfondir votre expérience, les petits cadeaux (en services ou en nature) sont une rétribution tout à fait adaptée puisqu’il s’agit de troc. En revanche, si vous souhaitez vous faire payer, il va falloir penser à donner un cadre officiel à votre pratique (création d’entreprise, déclaration de revenus, etc.).

      N’hésitez pas à parcourir ce blog pour découvrir certains aspects de la pratique professionnelle!

      En espérant que ces quelques éléments vous aideront dans votre réflexion, je vous souhaite une agréable journée.

      À bientôt,
      Morrigann

  13. Bonjour Morrigann,

    J’ai une interrogation. Je comprends que notre inconscient rentre en résonance avec les cartes pour apporter un panorama de ce que vit le consultant. Mais, comment expliquer que ce même inconscient puisse donner des informations sur des personnes autres que le consultant (conjoint, parents, amis…)?
    Merci d’avance pour votre réponse,
    Angèle

    • Bonjour Angèle;

      Merci pour votre message et pour votre passage par ici!

      Pour répondre à votre question: il est normal que les personnes qui font partie de la vie du consultant ressortent dans les tirages puisqu’elles font partie du “monde” de la personne pour laquelle on tire les cartes. Le “champ de vision” de l’inconscient ne se limite pas au consultant, mais englobe bien au contraire tout ce qui fait partie de son environnement, tout ce qui se trouve autour de lui et en lui… et par conséquent les personnes avec lesquelles il interagit!

      Ensuite, si votre question concerne les tirages sur des tiers, il faut vous interroger sur votre éthique: est-il acceptable d’aller fouiner dans la vie de quelqu’un qui n’a rien demandé et de le faire à son insu? Dans tous les cas, il s’agit là d’une pratique à bannir!

      En espérant avoir répondu à votre question, je vous souhaite une agréable journée.

      À bientôt,
      Morrigann

  14. Bonjour,

    J ai un cabinet de voyance depuis maintenant 30 ans. J ai integre une eglise qui me dit d arreter et de bruler mes cartes…ma fille est handicapee et on m a dit c est surement a cause de mon travail…sur le coup j ai eu tres peur…je precise que je ne pratique que la cartomancie pas autre chose…les mauvais esprits se serviraient ils des cartes comme ils le disent? en sachant que dans la bible toute forme de divination est interdite.
    Merci pour votre blog tres interessant
    Lydie

    • Bonsoir Lydie;

      Merci pour votre commentaire.

      Comme je l’explique à plusieurs reprises sur ce blog et sur mon site professionnel, la cartomancie n’est pas un acte magique et ne fait intervenir ni esprits, ni guides, ni quoi que ce soit qui serait digne des plus grands films d’horreur hollywoodiens dans les “malédictions” qui pourraient en émerger. Au contraire, la cartomancie est un travail intellectuel qui nécessite des connaissances pour interpréter le langage symbolique que portent les cartes (on déchiffre un code!) et des compétences afin d’utiliser les supports de manière à répondre de façon pertinente aux demandes formulées par les consultants.

      Rien, là-dedans, n’en appelle à des forces surnaturelles au sens hollywoodien du terme puisque la cartomancie est une discipline rationnelle. Beaucoup, ne sachant pas comment fonctionne la cartomancie, refusent de s’instruire à ce sujet et, la superstition aidant, font passer ceux qui pratiquent cette discipline pour au mieux des gens perchés, au pire des complices des pires démons possibles.

      Face à la situation que vous rencontrez et aux remontrances des membres de votre église, je ne peux que vous recommander de faire appel à votre esprit critique. Souvenez-vous que, comme n’importe quel autre texte, la Bible s’interprète. Par conséquent, toutes les branches du Christianisme n’en ont pas la même compréhension ni la même interprétation. Contrairement à ce que l’on croit bien souvent, la divination n’est pas “strictement interdite” dans la Bible. Il existe de très bons articles à ce sujet (en anglais), auxquels votre moteur de recherche favori vous donnera aisément accès.

      Quant au handicap de votre fille, j’en suis navrée et je compatis. Toutefois, il est vraisemblablement davantage lié à des causes médicales (et donc scientifiques) qu’à quelque hypothétique punition divine que ce soit.

      J’espère que ces quelques pistes de réflexion vous aideront à avancer!

      À bientôt,
      Morrigann

    • Bonjour,

      Merci pour ces explications mais l eglise reste fermee sur ce sujet car dans la bible il est ecrit que Dieu condamne toute forme de divination d ailleurs dans le temps on allait jusqu a bruler les personnes qui la pratiquait….voila leur point de vue quant a moi je vais reflechir a tout ca

      En tous cas merci pour votre blog qui est tres interessant!

      A bientot
      Lydie

    • Bonjour Lydie;

      Merci pour votre nouveau commentaire. Voici quelques éclaircissements supplémentaires:

      l eglise reste fermee sur ce sujet car dans la bible il est ecrit que Dieu condamne toute forme de divination

      Comme je vous le disais, il n’existe pas d’absolu sur ce qu’il convient de faire ou non, pas même selon la Bible. Il faut comprendre que s’il existe autant de groupes religieux au sein du Christianisme (Luthériens, Calvinistes, Quakers, Evangélistes, Presbytériens, Baptistes, Anabaptistes, Unitariens, etc.), c’est parce que ces différents cultes divergent dans la manière dont ils interprètent la Bible d’une part, et dans les textes (et les différentes versions de ces derniers) qu’il prennent en compte. Ainsi que je le disais précédemment, la Bible s’interprète et ne se prend pas au premier degré. Par conséquent, une même phrase peut être comprise différemment selon le groupe auquel on appartient. Ainsi, certains groupes diabolisent la divination, d’autres non, même si ces derniers sont plus rares.

      Ensuite, tout dépend de la version et de la traduction de la Bible à laquelle on se réfère. La Bible n’est pas un ensemble de textes fixe: les textes qui sont utilisés par les différents groupes peuvent différer, ce qui a un impact important sur la vision du Monde qui va être véhiculée. De même, tout dépend de la traduction à laquelle on se réfère: une traduction est déjà une interprétation car elle ne peut transposer exactement ce que dit un texte produit dans une autre langue. Or, très rares sont les groupes qui se réfèrent aux textes originels, en hébreux, en grec, en latin, etc. Mis à part les chercheurs dont le rôle est de les étudier, tout le monde utilise des traductions.

      Par conséquent, la vision d’un sujet particulier différera d’un groupe à l’autre. Il n’y a pas d’absolu par rapport à des règles de vie qu’il faudrait s’imposer ou non. Les seuls absolus de cet ordre-là sont établis par la loi (code pénal, code civil, etc.) et non par la religion.

      d ailleurs dans le temps on allait jusqu a bruler les personnes qui la pratiquait

      Voilà une idée reçue tenace! On brûlait les Hérétiques (ceux qui avaient été jugés hérétiques par l’Eglise), mais on ne brûlait pas les “sorcières”, excepté dans de très rares cas. Contrairement aux fausses idées qu’Hollywood a semées, on pendait les supposées sorcières (hommes comme femmes) bien plus qu’on ne les brûlait, que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis. La médiéviste que je suis en sait quelque chose!

      Par ailleurs, le fait de tuer les personnes qui n’ont pas le même mode de vie que soi est-il acceptable? Je rappelle à ce titre que l’Inquisition a été instaurée par un homme dont l’esprit malade voulait se venger de la frustration (c’est prouvé et largement démontré). Il convient donc de remettre les choses à leur place!

      Ce n’est pas parce que l’on élimine celui dont le mode de vie est différent du nôtre sous prétexte que “Dieu” l’a voulu que l’on a raison, ou que l’on accomplit l’œuvre de la divinité au nom de laquelle on dit agir. Vouloir imposer un mode de vie à autrui en le privant de sa liberté et en le tenant par la peur (“si tu fais ceci alors la colère divine s’abattra sur toi”), c’est simplement chercher à exercer une emprise sur autrui et à lui refuser toute forme d’indépendance (physique, psychique et spirituelle), et donc à le contrôler.

      Je ne peux que vous encourager à explorer plus avant ce qui vous interpelle, par le biais des sources fiables, cette fois (historiques, notamment). Par ailleurs, vous pouvez vous interroger sur vos propres convictions, indépendamment de celles de votre communauté: quelles sont-elles? Vous me dites avoir pratiqué la cartomancie depuis une trentaine d’années: cette activité vous fait-elle vous sentir bien? Aidez-vous les gens en la pratiquant? Correspond-elle à votre vision (personnelle) du Monde? A-t-elle un sens à vos yeux?

      Qu’est-ce qui importe le plus pour vous: être en accord avec ce que vous impose une communauté, ou être en accord avec vous-même? Souhaitez-vous que cette communauté décide à votre place de ce qui est bien pour vous ou non, ou souhaitez-vous conserver votre liberté de choix? Divination et religion ne sont pas incompatibles, loin de là!

      En espérant que ces quelques éléments complémentaires vous aident, je vous souhaite un bon courage, ainsi qu’un agréable week-end.

      À bientôt,
      Morrigann

  15. Bonjour,
    Après avoir lue votre article je me sent un peu mieux.
    J’ai demandé à mon amie d’aller chez la personne qui lui fait les cartes pour qu’elle les tires pour moi et j’avoue que je n’ai eu que du négatif et des choses assez grave et je n’arrive même plus à dormir à cause de ça sans oublier les disputes avec mon mari.
    J’essaye de relativiser et de me dire de ne pas y prendre trop attention mais bien sûr plus facile à dire cas faire. En tout je me trouve un peu plus apaisée après vous avoir lue.
    Je vous souhaite une bonne continuation merci et bonne journée.

    • Bonjour Amarande;

      Merci pour votre passage par ici ainsi que pour votre commentaire.

      Si vous vous interrogez sur certains aspects de votre vie, pourquoi ne pas consulter vous-même? En effet, demander à une amie, si proche soit-elle, de poser des questions à votre place pose plusieurs problèmes:

      1/ Un problème d’éthique: en cartomancie, la consultation doit concerner le consultant, et uniquement le consultant. Pas une tierce personne qui est absente. En effet, la formulation des questions se fait en accord avec la personne concernée afin qu’elles correspondent au mieux à ses besoins, et les éléments révélés par les tirages touchent le consultant intimement. Ces éléments lui sont adressés à lui et à lui seul, pas à quelqu’un d’autre.

      2/ Un problème d’interaction: la consultation est un moment d’échange. Or, si vous ne pouvez interagir avec le cartomancien à aucun moment, vous ne pouvez pas lui demander certains éclaircissements, vous assurer que vous avez compris les interprétations, reformuler avec vos propres mots pour assimiler les informations, etc. L’interaction avec le cartomancien est importante car elle permet de moduler les propos, de les reformuler au besoin, de les nuancer.

      3/ Un problème de transmission: en envoyant quelqu’un à votre place, vous n’avez pas accès à la consultation brute, mais uniquement à des propos rapportés, qui auront été reformulés, remaniés, tronqués, réduits au strict minimum par une personne qui n’est pas concernée par votre situation et qui ne peut prendre la mesure de ce que vous ressentez. Or, en cartomancie, le choix des mots employés est important. Il est donc indispensable de ne pas avoir d’intermédiaire entre le cartomancien et le consultant.

      En d’autres termes, si vous avez des questions à poser à un cartomancien, faites-le vous-même. Ainsi, vous recevrez quelque chose qui s’adresse directement à vous et vous pourrez en saisir toutes les nuances, ce qui n’est pas possible avec des propos rapportés. En ce qui me concerne, je refuse catégoriquement de traiter les demandes qui concernent des tiers, pour des raisons d’éthique. Ce qui concerne une personne ne concerne qu’elle… et personne d’autre.

      En espérant que ces quelques éléments vous aident,
      Morrigann

  16. Bonjour,

    Je trouve votre article très sage et merveilleusement écrit.

    Je me pose une certaine question à laquelle j’espère qu’on puisse me répondre : je suis encore jeune (17 ans) et je me suis lancé dans la cartomancie car un membre de ma famille pratique l’art des cartes. Tout cela a commencé à m’intéressé depuis un certain temps et je me suis donc lancé dans cette étude (par les livres,…). Là où je me pose une question c’est que, suis-je, d’une certaine manière, en droit de pratiquer cela ? Et comment puis-je mettre en pratique/utiliser la cartomancie à mon âge ?

    Merci d’avance pour votre réponse.

    • Bonjour Halusky;

      Merci pour votre passage par ici et pour votre commentaire.

      Il n’y a pas d’âge minimum pour commencer à apprendre la cartomancie ou pour la pratiquer. Par exemple, je venais d’avoir douze ans lorsque j’ai commencé.

      Quant à une mise en pratique de ce que vous apprenez, vous pouvez utiliser votre quotidien et poser des questions simples dont les réponses se manifesteront rapidement et de façon visible.

      En espérant que cela vous aide, je vous souhaite de belles découvertes!

      À bientôt,
      Morrigann

  17. Bonjour,

    Merci pour ce blog intéressant. Est-ce qu’on doit garder pour soi, ce que le cartomancien nous a dit pendant le tirage, pour ne pas avoir un impact négatif dans le futur ou non ? Merci

    • Bonjour Marie;

      Merci pour votre passage par ici et pour votre commentaire!

      Pour répondre à votre question, ce que vous dit le cartomancien en consultation vous appartient. Vous pouvez donc en faire ce que vous voulez: le garder exclusivement pour vous si vous le souhaitez, ou le partager avec un proche à qui vous auriez envie de vous confier ou qui pourrait vous aider si cela vous paraît pertinent.

      En parler ou non n’a aucun impact sur l’évolution probable de votre situation en soi. D’ailleurs, cette évolution n’est pas gravée dans le marbre: vous avez le pouvoir de modifier certains points en fonction de vos actions et de votre approche de la problématique que vous avez soumis à l’examen des cartes. Par exemple, un(e) ami(e) bienveillant(e) peut vous aider à mieux comprendre ce qui a été dit en consultation et à entreprendre les actions qui vous mèneront vers une amélioration de la situation.

      En d’autres termes, si vous avez envie d’en parler à quelqu’un, rien ne vous en empêche.

      En espérant avoir répondu à votre question, je vous souhaite une belle soirée,
      Morrigann

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